|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : Rome nid de complots
Scénar : en 79, Marcus Tiberius, neveu du vieil empereur Titus Flavius, est mis au courant des agissements de Tirteo, marchand d'esclaves et administrateur du trésor, mais avant tout un traître qui veut s'emparer du pouvoir à n'importe quel prix, et fait dans ce but entrer secrètement à Rome des mercenaires. Certains sénateurs comme Quintilius dénoncent les malversations de Tirteo mais la corruption règne incluant les prétorien eux-mêmes, d’ailleurs quand Marcus accuse à son tour Tirteo devant Titus, celui-ci ne le croit pas et l’envoie à Herculanum où doivent se réunir de nombreux chrétiens auxquels on reproche injustement de nombreux troubles. Marcus décide de les épargner, en particulier une très belle brune, Livia, mais Tirteo organise un faux attentat chrétien, après lequel Marcus est arrêté et exilé. Un vrai scandale !
Et un péplum de série, un ! Et avec vient la liste habituelle des spécialités du rayon : scénario théophile, guerriers virils aux rires gras unis par une camaraderie franche et un certain goût pour l'ivrognerie, un colosse qui plie des barres de fer, des attaques de catcheurs, un entraînement et des combats de gladiateurs au milieu des fouets et des crocodiles, des complots ourdis par de vrai salauds (la femme de Tirteo est une vraie vipère à l’ancienne) ainsi, bien sûr, que de petites touches de comédie. On ne peut pas vraiment dire que Brad Harris soit super charismatique mais il a une bonne bouille et les muscles adéquats pour ce genre et si autour de lui tout n’est pas toujours super bien joué, ce n'est pas ce que l'on demande à ces péplums où seules comptent l’action et l’aventure.
Herculanum, Nagasaki de Pompéi, méritait bien ces Derniers jours et bien que rappelant clairement plusieurs péplums ultérieurs 1 (Parolini en a lui-même réalisé d’autres avant 2), ils offrent un bon moment de divertissement sans prétention aucune avec comme summum une éruption très fauchée mais rigolote avec certains détails bien fichus comme ces chutes de colonnes et de murs parmi lesquelles on devine des images déjà vues (ou carrément piquées directement dans d'autres films du genre ?) mais aussi des bagarres entre Marcus et (un autre) Samson qui rappellent celles de Robin des bois contre Petit Jean, vous voyez le genre.
Bonus : rien du tout
1 voir, bien sûr, Les Derniers jours de Pompéi de Mario Bonnard et Sergio Leone (avec Steve Reeves, Christine Kaufmann…) 1959.
2 voir Samson contre Hercule de Gianfranco Parolini (avec Brad Harris, Serge Gainsbourg…) 1961 et, pour aller un peu plus loin, Cinq pour l'enfer de Gianfranco Parolini (avec Gianni Garko, Klaus Kinski...) 1969 et Sabata de Gianfranco Parolini (avec Lee Van Cleef, William Berger…) 1969 ?
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.