Chroniques romans
15
Aoû
2013

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

[Publié à l'origine dans C Le Mag N° 117]

 

Cette épouvantable soif d’ivresse que personne n’imagine jamais vraiment a tué par le passé, un passé titré Shining et que beaucoup ont lu ou vu. Le petit Danny Torrance est de retour sur les pages du King, et s’il a appris un temps à se protéger tant que faire se peut de ses terribles démons, il n’échappe pas à l’alcool, décidément acharné contre sa famille. Et comme ShiningDocteur Sleep aborde les effrayants effets de l’alcoolisme sur l’esprit. Impossible cependant pour ce Docteur de rejoindre Shining au sein du cercle ultra-privé des Bouquins-Fantastiques-Dans-Les-Deux-Sens-Du-Terme car de mémoire on trouvera avec l’aîné un des romans les plus épouvantablement claustrophobiques qui soient, ce qui amenait le lecteur à des sommets de pâmoison dopée à la chair de poule. Ceci dit, ce Docteur Sleep, plutôt du genre inverse avec une ribambelle de personnages parfois sévèrement déjantés qui rappellent parfois le curieux diptyque Désolation / Les Régulateurs, ne manque ni d'humour ni d'intrigues à tiroirs et procure en cela un grand plaisir quoi que donc très différent de l'histoire précédente. On ne voyait pas trop le petit Danny devenir le fébrile Dan de ce roman et si le charme bizarrement suranné de Shining n'est plus trop là (même si King peint - très hâtivement - les eighties avant d’arriver quasiment de nos jours), le docteur sommeil empêche plutôt de dormir tant on est pressé d'arriver à la fin des aventures du duo Abra / Dan, aux prises avec les très méchants gloutons du Noeud Vrai, une belle bande d’affreux salopards…

 

586 pages, 25€

ISBN/ 9782226252005

 

© GED Ω - 15/08 2014

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

death strike speckmann death metal usa vinyle
rose tatoo hard rock australie cassette tape