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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : comédie dramatique
Scénar : Vienne, 1906. La baronne Lena Eggersdorf rejoint Franz, son bel et jeune amant qu’elle voit depuis un an. Son ami Theo met Franz en garde contre cette liaison : c'est tout de même plus drôle de faire des paris de bouteilles de champagne si on ramène une jeune fille chez soi le soir plutôt que de fréquenter au long cours une femme au mari puissant. Il ne sait pas que son ami souhaite rompre, et plus encore quand il rencontre la belle Christine qui de son côté n'a que vingt ans et ne se voit guère vieillir avec celui qui se prétend « presque » son fiancé tant il est ennuyeux et pleurnichard. Quand au départ, préoccupés par leurs problèmes respectifs, ils ne cherchent pas le contact de l'autre, l’amour se fait soudain un chemin entre les deux jeunes gens…
Toujours à ses débuts certes très prometteurs, Romy Schneider, belle comme le jour, est décidément cantonnée à des rôles qui se ressemblent étrangement, Sissi n'en est pas le moins célèbre et la série commence à peine quand elle tourne ce film au côté de deux acteurs français alors très en vue, Alain Delon (c’est son troisième film et c’est Romy qui l’a choisi) et Jean-Claude Brialy (une dizaine pour lui en une poignée d’années, dont plusieurs catalogués Nouvelle vague comme le réussi Le Beau Serge) mais aussi d’un très beau casting féminin (Micheline Presle, Sophie Grimaldi, mais aussi dans un micro-rôle Claudine Auger !) et de jolies gueules récurrentes du cinéma français (Jacques Duby, Bernard Dhéran ou le vétéran Fernand Ledoux).
Seconde adaptation d'une pièce de théâtre de l’écrivain viennois Arthur Schnitzler (Liebelei, publiée en 1896 et déjà adaptée en 1933 par Max Ophüls qui avait choisi pour le premier rôle Magda Schneider, sans savoir que sa fille Romy le reprendrait un jour !), Christine passera certainement de nos jours pour une des innombrables bluettes de l’époque où l’on aimait les amoureux en robes de bal et uniforme, mais il faut tout de même signaler que les acteurs font quand même plutôt bien leur boulot dans de jolis décors de reconstitution, les scènes de comédie innocente et rigolote font toujours leur petit effet quand on apprécie le suranné.
Côté carnet rose, l’idylle entre Romy Schneider et Alain Delon débutera sur ce tournage et s’achèvera en 1963.
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