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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : Ninjafrica
Scénar : une prédiction de Nostradamus n’est jamais rassurante quand elle vise un pays, alors si en plus des hommes d'affaires nazis voudraient s'ingérer dans les rouages et le contrôler, y a convergence de malheurs… Dans le dit pays, africain tant qu’à y être, une fausse blonde macrobiologiste fait des tests sur l'eau du lac Odûba où l’on déverserait de l'acide mais le camp est soudain attaqué par des ninjas qui font du bruit quand ils apparaissent et tuent toute l’équipe sauf la fille, puis détruisent le camp au bazooka. La vie est bien plus paisible au cours de Joe Ford, dommage qu'on vienne l'avertir que sa femme a été enlevée. Et ça l'énerve vite, il passe donc recruter son pote black, les deux partent pour le fameux pays qui aspirait à moins de violence. Soupir, mais qui sont donc les fameux sauveurs « venus de l’est » évoqués par la prédiction ? Suspense…
Ouaip, encore une pochette surprise ! Sous cette alléchante pochette de Ninja invasion se cache heavy-demment un autre film, merci aux fumiers de Prism Vision, mais on rigole quand même un poil avec ce premier film du polono-israélien Yossi Wein, directeur photo sur beaucoup de films qui ne marqueront évidemment pas l’histoire, son CV ressemblant à s’y méprendre à un bon gros champ de navets… Tourné semble-t-il en Afrique du Sud, Lethal ninja compile tout ce qui fait du mauvais film d’action un magnifique moment de culture : ninjas tout pourris dans des semi-bagarres risibles, gags moisis qui tombent à plat, dialogues gratinés, bande pas originale kitchissime à la fétide saveur typique des années 80, on a même en bonus pour achever les blessés une partie musicale à la chorégraphie horrible qui a dû faire fondre les yeux des professionnels.
Ross Kettle, acteur TV sud-africain et donc guerrier de l’ombre à ses heures (à moins que celà soit à seize heures ? On ne sait plus trop là, le choc quoi), et ses compagnons d’infortune dans leur ensemble ont donc bien flingué leur « carrière » au « cinéma », les bombes sous les voitures sont peut-être une image à appliquer sur leur cursus et ce ne sont pas les grosses explosions, les ingénieux engins de torture (ou les joies de l'électricité), le « comique » de répétition tenté ici et là ou l’utilisation par nos guerriers de patins à roulettes qui éviteront au public forcément accidentel de pouffer devant tant de bêtise, souvent sans queue ni tête, on a même droit à une séquence d’un tir à la Indiana Jones face à l’ennemi trop armé. Tirer sur les ambulances par contre, c’est pas beau mais franchement là on n’a pas le choix, ça mérite tant on atteint le fond.
La phrase du film : « Tiens donc, et où est ma femme fils de pute ? »
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