Chroniques DVD
16
Déc
2013

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : Jason tatanne

Scénar : Parker est sincèrement splendide en perruque et fringues de prêtre mais c'est en fait un braqueur chevronné. Lui et des complices passent à l'action dans cette foire de l’Ohio pleine de gens et de pognon. Mais l'équipe que lui a conseillé son mentor Hurley n'est pas formée que de gros malins, un fait même carrément foirer le coup mais en plus l'équipe a les yeux plus gros que le ventre, ses membres doublent Parker quand il s’agit de partager le pognon et le laissent pour mort. Ramassé par une famille, il finit à l'hôpital d’où il s'enfuit et part aux trousses des traîtres. Hurley avertit Parker que la bande à des relations mais le bonhomme n'est pas du genre impressionnable, pour se rapproche de sa cible il se transforme en acheteur de maison bien sous tout rapport et la belle commerciale immobilière Leslie Rodgers n’y voit que feu. La chasse aux félons n’empêche point les rencontres !

L’adaptation cinématographique du roman Flashfire publié en 2000 par Richard Stark (alias Donald Westlake), dont le truand Parker est un personnage récurrent (vingt-quatre titres publiés) et régulièrement adapté par le cinéma… Après Godard, Boorman, Alain Cavalier ou parmi d’autres Gordon Flemyng, c’est l’américain Taylor Hackford, réalisateur de Officier et gentleman (1983), Dolores Claiborne (1995), L’Associé du diable (1998), L’Échange (2000), Ray (2005) ou The Comedian (2016), qui s’empare du sujet avec pour interprète du personnage notre chouchou Jason Statham, bastonneur hors pair malgré la douleur bien sûr puisqu’il est heavy-demment, une fois de plus, le mec improbable qui se soigne tout seul en ambulance avec deux balles dans le corps : tout va bien ! Surtout qu’il a un projet rapport aux malfaisants : « Quand on est civilisé on respecte, c'est un principe que je vais leur rappeler. »

Tant qu’à y être, pour cet exercice qui rappellerait un plan à la Kubrick dans ses premières œuvres ou presque, on a adjoint au teigneux britannique, outre comme d’habitude un sacré paquet de bizarres principes moraux pour un bandit lambda, quelques grandes personnalités : Nick Nolte a, changer c’est tricher, une gueule de taré comme d'habitude, ses cheveux blancs amplifiant peut-être encore plus son imposante présence, Michael Chiklis (le héros à la tronche de boule de rampe de la série The Shield, toujours excellent) et pas mal de potes revendiqués de Pat Hibulaire s’affrontent lors de quelques bastons bien brutales qui pulvérisent des décors sans que personne ne s'aperçoive / ne s’inquiète jamais de rien. C’est débile mais aussi très, très bien fait, et en plus ça défoule. Bon, et c'est vrai, J.LO est assez drôle dans sa relation avec la marâtre fan de sitcoms.

Bonus : Dans les coulisses de Parker (7’), Les Origines de Parker (4’), Des combats plus vrais que nature (3’), bande-annonce / featurette.

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