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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : relis le titre
Scénar : un échange drogue / fric tourne mal, le client s'enflamme un peu trop et finit à l’hosto où sans sécurité l'affaire se présente mal. Le blessé appelle au secours un certain Lyon mais celui-ci, en plein boulot à Djibouti, n’est informé que bien tard, ça rigole pas au sein de la Légion étrangère. Lyon n'a d'autre choix que de se barrer s'il veut rejoindre son frère, son supérieur étant une véritable tête de lard. Promis au trou, il se débarrasse de ses geôliers et se tire. Les ports sont surveillés mais il s'engage sur un bateau où il n'est pas mieux loti mais quand en France le déserteur est signalé, Lyon vogue déjà vers l'Amérique, Los Angeles nous voilà. Sur son chemin, il découvre à New York les combats clandestins, se porte volontaire et gagne, il trouve même un associé en la personne de Joshua qui pour l’aider à parvenir à Los Angeles, l’amène auprès d'organisateurs plus friqués. Quand il peut enfin retrouver son frère, les toubibs lui annoncent sa mort tandis que sa belle-sœur ne croit pas qu'il doive rester et lui claque la porte au pif. Pour la peine, il se met en tête de retrouver les coupables pour leur tanner le cuir à grands coups de tatane dans la chetron, chtoupah !
ZE Van Damme : pour sa famille, l’homme, moins surhumain que d'habitude, laisse tout tomber, il fracasse les obstacles, ça torgnole dans tous les sens et parce qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, JCVD s’investit dans l’écriture de l’histoire qui semble sortie à la fois de sa tête et d’un scénario ultérieur qu’il réécrit avec le réalisateur. Bon, l’histoire hein, c’est pas forcément le plus important dans ce genre de film même si ça peut servir parfois pour ceux qui ont l’ennui facile. Perso, on trouve toujours aussi rigolote cette succession de combats chouettement chorégraphiés ponctuée par des scènes qui frisent l’abscons (le passage à la Pretty Woman inversé est juste dingue, le côté Nounou d’enfer d’un bonhomme qui sait heavy-demment trop bien y faire avec les enfants n’est pas mal non plus) et des plages musicales à sensations variables : un peu de musique dramatique pour le sentiment, un peu de sonorités plus sombres pour thrilleriser le bidule, un peu de saxo sirupeux pour évoquer la séduction façon dimanche soir sur M6 (d’ailleurs, ça existe encore tout ça ?) et cocofuckingrico, on a même en sus une chanson de Rachid Taha sur la bande originale.
Sorte de buddy movie boosté à l'action et aux arts martiaux (même si au début Jean-Claude Van Damme la joue plutôt sobre), Full Contact est une parfaite vitrine pour un colosse que l’on sent avoir envie de passer pour un type format familial ou presque, il fait de son mieux pour interpréter l'homme qu'il incarne plutôt pas mal, contraste bien avec tous ces salauds de riches (et très mauvais acteurs si l’on peut se faire maître une seconde ou deux), des glands qui s’excitent à regarder couler le sang dans des endroits où le danger factice fait monter l’adrénaline chez ces poules mouillées : les combats façon drive-in éclairés aux phares de voiture et opposant une belle galerie de brutes épaisses permettent en plus de claquer intelligemment son fric en pariant sur de la viande qui peut parfois, souvent, refroidir très vite. « Vous connaissez les règles hein ?! Y en a pas haha !! » mais ça tombe bien, un Jean-Claude vénère n'est pas du genre à se plier aux lois, c’est un peu là le Rocky de Van Damme en quelque sorte, avec un but sain et même du hard FM en fond pour faire comme si. Une question subsistera quand même toujours : mais qu'en est-il de la fameuse vengeance ?
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