Chroniques DVD
10
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : thriller speed

Scénar : Joe Martin, « l’Américain », s’est bien intégré à la Côte d'Azur mais semble s'ennuyer avec sa femme. Mais quand on enlève celle-ci, il n'apprécie pas. Du tout. Du coup, quand Whitey, une vieille connaissance, vient le cueillir afin d'utiliser son bateau pour transporter une cargaison de drogue s’il veut récupérer sa femme, Joe le bute. Souvenir de taule de laquelle il s’évada avec Whitey et d'autres soldats puis, refusant de tremper dans un meurtre, les laissa tomber. Les fameux « copains » prendront vingt piges alors que lui fuira… De quoi mal le prendre… Pour le moment, Joe enlève Moira, la copine de ses ennemis qui déboule à l’aéroport et va proposer un échange à ses dangereux adversaires. Pour couronner le tout, l’action se déroule le 14 juillet, ce qui complique pas mal de choses quand on veut aller droit au but.

D'après un roman de Richard Matheson adapté par Albert Simonin, De la part des copains met en scène Charles Bronson, alors dans ses grandes années (après Les Sept mercenaires, La Grande évasion, La Bataille des Ardennes, Les Douze salopards, La Bataille de San Sebastian ou encore le fabuleux Il était une fois dans l'Ouest), dans de superbes décors provençaux, avec l’accent qui chante de rigueur, l’entoure de splendides naïades (Liv Ullmann et Jill Ireland, la femme de Bronson), d’une grande star d’antan, James Mason 1, et, en bonne co-production franco-italienne, de solides gueules de chez nous (Michel Constantin et Jean Topart, excellent et sinistre en dingue amateur de fillettes et chaud de la mitrailleuse) et un splendide italien, Luigi Pistilli, vu dans d’innombrables westerns et autres polars typiquement transalpins.  

Du suspense et de l’action à l’ancienne dans cette histoire mouvementée de règlement de comptes, avec un cadre limité à vingt-quatre heures, dont une bonne partie passée en bagnole (une splendide Opel Commodore GSE) à fond le caisson pour un contre-la-montre hyper efficace avec, bien sûr, la patte Rémy Julienne. Seul l’excès de maquillage pour le mourant qui s'apparente limite à celui d’un zombie nazi de Jean Rollin prête à sourire, pour le reste De la part des copains s’avère un très bon moment de cinoche même s’il se double aussi à un moment du parfait exemple pour la formation de pyromane.

1 on aime le bonhomme, on a entre autres évoqué 20 000 lieues sous les mers, Voyage au centre de la terre, La Chute de l'empire romain, Ces Garçons qui venaient du Brésil.

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