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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : propaglandus
Scénar : le 25 avril 1981, dans le désert iranien, à trois-cents kilomètres au sud-est de Téhéran, boum, un hélicoptère explose, une opération aéroportée est en cours avec parmi les officiers américains de la Delta Force antiterroriste un moustachu qui au mépris de sa propre vie soulève même une jeep afin de faire sortir de dessous son frère d'arme et réussit à le sauver. Malgré ce succès, Scott McCoy est lassé des ordres absurdes de la hiérarchie et démissionne dès son retour à la base. Quand Nick Alexander, son mentor, qui moisit accoudé à un bar de Fort Bragg, est rappelé 19 juillet 1985 à l’occasion d’un détournement d’avion à Athènes par des terroristes libanais, Scott sort de sa retraite pour aider à tenter de libérer l'avion où les terroristes antisémites et antiaméricains sévissent avec violence pour avoir ce qu'ils veulent : on ne sait pas trop quoi, à part montrer la force de leur détermination…
Badaboum direct, l’équation Chuck Norris (champion de l'Amérique surpuissante que l’on s'attend toujours à voir gueuler un splendide « prends ça, pourriture de communiste » !) + Lee Marvin (lui-même ancien marine toujours prêt à tremper dans le patriotisme agressif sur écran, ce sera d'ailleurs la dernière fois puisqu'il meurt juste après, flûte) + la Cannon des ineffables israéliens Golan et Globus = film d’action qui y va fort dans la propagande antiarabe mais assez représentatif d'une époque où l'antisionisme armé a des racines, aides et soutiens à Beyrouth ou Alger (même si on n'incrimine pas tout à fait directement les pays non plus). Les stars américaines sont entourées d’un sacré paquet d'acteurs costauds vus et revus dans des productions guerrières : Bo Svensson, George Kennedy, Robert Vaughn, Robert Forster, Steve James mais aussi, pour finir en beauté, Hanna Schygulla en hôtesse à monstrueuse choucroute.
En dehors de son sous-texte flicdumondiste forcément discutable, de son scénario cousu de fil blanc de la première à la dernière minute (basée viteuf sur l’affaire du vol TWA 847, d’une habituelle bande originale affreuse à base de synthétiseurs horrible (merci Alan Silvestri) et des longueurs qui se font jour quand même très rapidement, plusieurs scènes ultra mythiques de Delta Force sont à graver dans le marbre de l’Histoire NawakulturHelle : celle de la moto lance-missiles qui vient à bout d'une cohorte entière de terroristes-méchants-vilains-pas-beaux (personne n'échappe à la justice façon Talion de l'Amérique, compris ?), quelques explosions de taille respectable (fatales, c’est dégueulasse, à de superbes Combi Volkswagen et Peugeot 504 plateau !) et, diantre, on découvre même que Chuck peut fabriquer…du liquide…avec ses yeux ! Peut-être parce que, pour un héros, il est quand même très mauvais au tir ?
À moins que… Ne tient-on pas là une des couvertures de DVD les plus pourries du monde ?
La phrase du film : Chuck Norris face au cadavre d’un méchant qu'il vient passoiriser au Uzi : « t’as le bonjour d'Alfred ! »
Bonus : bande-annonce originale
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