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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
C'est bien simple, on doit être fan du l’éternel professeur Rollin depuis au moins Palace,
monument télévisuel sur lequel on était tombé par hasard et qui nous avait enfant laissé sur le cul because son humour ravageur et ses personnages totalement loufoques dont la plupart sont depuis devenus cultes.
Alors le DVD d’un one-man-show, qui plus est nommé Colères, ne pouvait que nous plaire. Il est vrai que pour toujours désormais le roi Loth du monde génial de Kaamelott reste un modèle de râlerie à la limite de l'inaccessible, mais il faut bien reconnaître que le personnage de Jacques Martineau le surpasse ! C’est bien simple, on ne peut lutter contre un artiste qui sous la défroque de ce casse-pied vient vitupérer contre son propre spectacle !
Pourtant la vérité ne peut être loin : dans un monde foutraque où les éléphants mangent les goûters des petits enfants (qui ont parfois aussi une sacrée mémoire quand il s'agit de - tenter de - se venger), on ne s’étonne plus, « It does not vaut l'coup » de juguler sa mauvaise humeur, tout part à vau-l’eau et la recherche des pourquoi de la colère vus par le filtre de l'absurde à cheval entre Devos et Desproges tient du gilet pare-balles ou de la bouée !
Rollin et son humour pouvant être particulièrement épouvantable font s’estrasser un public qui ne demande que ça, et ce n'est pas parce que l'acteur use la plupart du temps d’un vocabulaire soutenu que celui-ci ne peut pas parfois se montrer d'une extrême vulgarité, juste pour le plaisir de faire rire le petit sadique caché en chacun. Un festival de mauvaise foi et de fausse méchanceté à hurler de rire le plus souvent, mais qui cache bien son jeu : lis entre les lignes !
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