Chroniques DVD
21
Juil
2002

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

robert rodriguez spy kids film dvd

Genre : espionnage éprouvant (au moins pour les adultes)

Scénar : à Troublemaker (hmm…), le parc d’attractions le plus extrême de l’univers ou presque, les Spy Kids Carmen et Juni Cortez s’aperçoivent qu’ils ont de la concurrence avec Gerti et Gary Giggles qui n'ont pas du tout la même façon de travailler. Au contraire des Giggles, les Cortez ne recherchent pas vraiment la gloire. Mais les premiers sont les plus malins : durant une mission incluant la fille du président américain, ils volent la vedette aux Cortez et dans la foulée magouillent pour que leur père devienne chef de l’O.S.S. ! Et lorsqu’un commando inconnu tente de voler un « transmuteur », la dispute entre les deux équipes fait échouer l’ensemble des Spy Kids présents ! Juni est montré du doigt et se fait virer du service mais sa sœur se débrouille pour piquer une mission prestigieuse aux deux autres, son frère et elle partent donc vers un île où plusieurs des bateaux de l’O.S.S. auraient mystérieusement disparu et où rôderaient…des animaux préhistoriques !

Robert, Robert, Robert… Mais pourquoi ? On sentait bien qu’on nous sortirait une suite à Spy Kids premier du nom (2001), mais ce n’était pas vraiment obligé hein ? Parce qu’une certaine indulgence pour le précédent a depuis, Robert, fondu comme cervelle au soleil et la vérité s’est faite claire : ce que l’on abhorre absolument dans le cinéma post-2000, les bidouillages numériques à la pelle, est ici, encore, tellement envahissant et a tellement mal vieilli qu’il en devient un outrage aux mirettes innocentes de plus de neuf ans, on en saignerait presque ! L’humour très, très gamin, parfois - ? - un peu relou a beau être dilué par une scène de danse assez mignonne et une chouette musique, on ne peut que répondre l’affirmative à la question existentielle du film : « Vous croyez que Dieu reste au paradis parce qu'il a peur de ce qu'il a créé sur terre ? », tout en rappelant que seul le petit robot Ralph est irrésistible : le seul qui n’est pas humain quoi, z’aviez compris ou bien ?!

Alors oui, et trois fois oui, môssieur Robert Rodriguez, on est toujours content d’apercevoir ta bande de foufous en action (Steve Buscemi, Mike Judge, Danny « Machete » Trejo, Cheech Marin, Bill Paxton, Tony « Monk » Shalhoub, Ricardo Montalban, wow !) et de comptabiliser une paire des innombrables clins d’œil que tu lances (traduisons un peu le délire de ce film : l’intervention des rejetons d’un James Bond honteusement trahi par Durex pour faire capoter, huhuhu, les manipulations génético-monstrueuses d’un Docteur Moreau tentées sous les yeux d’un docteur Frankenstein un dimanche après-midi à Jurassic Park ?) MAIS, et ce malgré le caca de chameau toujours bienvenu pour faire rigoler les andouilles du dernier rang et la bonne humeur qu’y mettent Carla Gugino et Antonio Banderas, le scénario est flemmard, le film plat, pour ne pas dire chiant. Attention Robert, maintenant on est bien d'accord hein, il n'y a  plus qu'à prier qu'Aélie ne lise jamais cette chronique !

Bonus : coulisses du tournage (14’), Une journée avec les Spy Kids (22’), Grands films à petit budget (10’), Tournage à Big Bend National Park (5’), Un nouveau style de cascadeur en herbe (6’), scènes coupées (8’), Les gadgets du film (3’), jeu interactif «  Des ennuis avec le transparenceur ionique  », galerie photo, clip «  Isle of Dreams  » par les Spy Kids

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