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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : rude concurrence
Scénar : le tiroir s'ouvre sur un flingue et un passe-partout, ça sent l'escapade de bandit et l'escamotage de biens d'autrui. Et voilà, c'était prévu, un homme rentre par une fenêtre (elle était sûrement fermée à clé ?! Quoi que...), il tente avec pas mal de difficultés d'être discret mais son foulard sur le visage ne dissimule que très mal sa frousse. Ah, tu parles d'une terreur tiens ! Ce branquignol est même victime des facéties de chats très malicieux mais surtout de sa propre bêtise. Et patatras, manquait puksa : les propriétaires reviennent soudain, tu parles d'une tuile, et, dissimulé derrière un rideau, l'homme commence à baliser devant les projets du couple qui fait comme s'il ne l'avait pas vu...
La Terreur des Batignolles est le premier film d'Henri-Georges Clouzot et en une quinzaine de minutes, le jeune homme démontre honnêtement qu'il sait jouer à quelques jeux, par exemple avec l'expressionnisme ou les miroirs, il multiplie aussi les gags très cartoon pendant que la musique se montre de son côté assez parlante dans ses rires joués, pimentant sympathiquement un scénario (signé Jacques de Baroncelli, scénariste mais aussi réalisateur au long cours depuis...1915 !!) et des dialogues plutôt loufoques mais malins. Les trois acteurs sont drôles comme il se doit dans ce court-métrage où l'on cause à la fois de cambriolage et de suicide mais tout ça dans la bonne humeur.
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