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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : western comédimusical (argh !)
Scénar : une roulotte se vautre en bas d'un ravin, un des passagers est mort, l’autre presque. Ben Rumson descend jeter un œil et s'aperçoit de la présence d'or dans la terre. Il s’associe au survivant et tous deux commencent à prospecter, le coin devient vite une usine en pleine ruée vers l’or. La vie de mineurs solitaires - seuls des hommes habitent le coin - leur court vite sur le haricot, la solitude aussi, sans parler du temps particulièrement pourri et boueux…jusqu'à l'arrivée de deux femmes…malheureusement mariées au même homme !! Bien sûr, ce sont des mormons. Le mari peu scrupuleux vend à la population une de ses femmes et c'est un Rumson totalement ivre qui la gagne…contre une somme astronomique qu'il ne possède même pas ! Mais son associé ne tardera pas, lui non plus, à succomber à ses charmes.
Après le puissant Quand les aigles attaquent, on peut dire qu’on n’attendait pas un tel film à la suite pour Clint Eastwood ! Basée sur une comédie musicale (argh !) de 1951, cette Kermesse de l'Ouest commence par un générique sur fond dessiné bourré de chansons en plein de langues, dont une est maniée par un sehr grosse voix façon stentor. On a ici toujours détesté les comédies musicales (à une exception près 1) mais il faut connaître que Lee Marvin et Clint Eastwood ont tous deux une « belle » voix (guillemets pour le grognard Marvin, of course, tandis que Jean Seberg a été doublée) et participent avec bonne humeur à ce joyeux foutoir plein de gags et d'images comiques.
Malheureusement, on a vraiment droit à trop de longueurs (chantées, argh !) - et un entracte coupe même le film en deux comme au spectacle - pour apprécier au maximum ce film au demeurant très bien réalisé et filmé dans des décors superbes avec d’innombrables acteurs dont un Lee Marvin parfait en - réel - râleur-picoleur jaloux et un Clint Eastwood qu’on ne voit pas souvent jouer ce genre de type quelque peu benêt qu’il interprète ici. Dommage que l’humour ait décidé de prendre le pas sur l’action. Le pas de danse si on ose dire. Quand on pense que Lee Marvin a renoncé à La Horde sauvage pour le cachet de ce film, on se dit que la bouteille n’aide death-y-dément pas à la clairvoyance.
1 voir La La Land de Damien Chazelle (avec Ryan Gosling, Emma Stone...) 2016.
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