Chroniques romans
28
Jan
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Sous cette affreuse couverture rougeâtre se cache le troisième San Antonio sorti en 1951.

En cette année 1943, nôt’ commissaire est envoyé en Belgique où il découvre son contact traversé de part en part par une épée… Convivial, le coup de la brochette d'accueil. Là pour débusquer un traître, il constate que ceux qui l’approchent finissent tous avec un buffet froid et des pruneaux dedans. Car les ennemis sont des plus redoutables et le fameux commissaire a intérêt à faire gaffe où il met les arpions pour le compte de l’Intelligence service. D’ailleurs, il le sent : « S’il y a en ce moment sous le ciel de Belgique un mec qui n'est pas sûr de son lendemain, c'est le gars que j'appelle Bibi dans l’intimité ».

Toujours dans ses débuts, le personnage est pourtant déjà sûr de lui comme ça n'est pas permis et se tire des pires situations avec maestria, c’est bien sûr pour cela que chaque apprenti héros sur son chemin lui fait des courbettes, sans oublier son succès auprès des femmes dans la grande tradition du héros viril et, il faut bien le dire, macho comme pas deux. Lui-même ne manque pas d'utiliser la troisième personne pour parler de cézigue mais il lui arrive parfois de se montrer presque romantique à sa façon :

« quand on a vu une gamine de ce gabarit une fois, qu'est-ce qu'il doit falloir ingurgiter comme bromure pour retrouver le sommeil. Elle est fabriquée comme la Vénus de Milo : elle a une avant-scène sensationnelle qui danse sous sa robe à mesure qu'elle marche, de grands cheveux blonds qui lui descendent jusqu'au milieu du dos et des jambes qui doivent enlever tous les premiers prix dans les expositions de guibolles »…

218 pages
ISBN : 2265004537

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