Chroniques concerts
09
Nov
2019
english hardcore punk exploited concert

Sortie à l'arrache total (y avait longtemps),

mais l'occasion de revoir le vieux Wattie sur scène était une occasion à ne pas rater, merci bien sûr à Anaïs puis tonton Bozo pour l'aller, le parapluie de Mary Poppins n'aurait vraiment pas suffi pour lutter contre les éléments qui nous tombent sur la gueule en fin d’après midi…

Bizarrement, pas d'ALL BORDERS KILL au programme contrairement à ce que disait l'affiche originale, c'est DRAIN DOWN from Germany qui est là à la place, on note une assez bonne reprise de Caught in a mosh des ancêtres ANTHRAX, un peu incongrue toutefois pour une prestation si courte (moins d’une demi-heure), mais le heavy / thrash punkoïde du groupe n’est pas trop mal comme entrée même si bien sûr n'invente rien du tout. Très bonne section rythmique chouette à regarder, on aurait aimé plus de profondeur et de folie pour le chant mais les jeunes accrochent visiblement, tant mieux pour eux.  

Les quatre très, très jolis chats sauvages et hurlants Made in England qui s'emparent ensuite de la scène, MAID OF ACE, amèneront pour leur part la salle bourrée à craquer à la pâmoison absolue au moyen d'un punk rock ultra énergique et assez mélodique pour enchanter tout en rendant dingue les pogoteurs de service. On dirait que les filles ne savent composer que des tubes et les voir les interpréter avec tant de fougue est un véritable enchantement pour les amateurs du vrai jeu de scène, sans chichis et tout en sincérité. La question mérite immédiatement d’être posée : Les Exploités seront-ils à la hauteur de cette exceptionnelle première partie ?? Rien n'est moins sûr car beaucoup, votre non-serviteur compris, sont désormais totalement in love...

 

Pour la brutalité, c’est vrai que THE EXPLOITED restent les patrons : Let's start a war (et bousillez-moi au passage, message personnel habituel mais aussi de nombreux mécontents rencontrés ce soir-là, tous ces putains de téléphones au premier rang bordel, quel égoïsme quand les autres veulent voir autre chose que de bien pathétiques tentatives de videastes du dimanche) et c'est parti pour un recueil bucolique de hardcore punk bourrin et beuglard comme il se doit, on est surpris de la forme de la tête de proue à crête rouge de la machine britannique qui déchaîne à son tour la foule entre deux crachats, le bougre a beau avoir vécu plusieurs vies, il peut encore tenir une scène et ses compères ne sont pas en reste, les cheveux volent comme autant de bois vert sonique et le public s’épuise à se cartonner dans une grande danse débile dont nous sommes quasiment tous si friands.

Agrémentée de jolies lumières et d’un très bon son équilibré, ce qui n’est pas toujours le cas because un volume d’un Concorde au décollage, voilà une putain de soirée qu’on est content d’avoir vécue avec les copains, youpi, vivement la prochaine, mettez le Pulco au frais !!

Merci pour conclure à Seb (Pyrenean metal forever !) pour le retour surprise et sauveur (Chaos is my life) et ce Dehumanizer qui risque de rester dans les grimoires (et vive au passage les belges de CRAWLSPACE greuaaaaaah !).

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