Chroniques DVD
25
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : guerre idéologique

Scénar : 1985, Rambo est aux travaux forcés après les menus soucis qu'il a causés à la petite ville visitée lors du premier épisode mais le colonel Trautman revient le chercher pour une mission qu'il accepte : confirmer la présence de prisonniers américains en vie dans le camp duquel il s'est évadé en 1971. Il ne sera armé que d'un appareil photo et attention, interdiction d'attaquer, quoi qu'il voie une fois sur place : la bonne blague que voilà puisqu'il n'a au fond " qu’un seul désir : gagner une guerre que d'autres ont perdue ". Plutôt mal à l'aise au milieu des bureaucrates et des mercenaires, il sent venir un sale guêpier mais décide toutefois d'avoir confiance en son officier. Le voilà qui rejoint sur place un agent de liaison (sublime, of corpse) mais dès le départ tout chie : quand tu trouves des soldats agonisant au milieu d'la jung' tu ne peux les laisser pas vrai Rambo ? Que représentent donc les ordres à côté des souffrances de tes camarades de combat ? Peu importe alors le sort qu'ils lui réservent en réalité, Rambo reviendra botter le train des traîtres et des planqués, soyez-en sûrs !

Contrairement au premier épisode souvent beau et introspectif 1, celui-ci est axé guerre à donf avec muscles et bandeau, fusillades et explosions, poignardage, torture et baston : 98,9 % d'action au programme et évidemment pas grand chose de plus, ce mec est une armée à lui tout seul et bien sûr un faire-valoir idéologique de choix pour cette Amérique patriote qui n'aime ni les cocos ni les bureaucrates de l'arrière. Mais cette Mission est aussi un épisode défouloir, quand on était gamin ça marchait au poil, quelle émotion de se rappeler le nombre de marchands qui vendaient la copie de ce couteau dingue avec une boussole et tout et tout, ou les guerriers dominicaux qui se passionnèrent soudain pour l'arbalète, il est vrai fort efficace et silencieux dans l'enfer vert...de nos jardins. On ne peut s'empêcher de penser également au sketch d'Albert Dupontel aussi classique que cette tuerie filmée et qui résume tellement bien la chose 2.

C'est peu de dire que ce deuxième Rambo va inspirer une vague de films du même genre, avec chacun ses ralentis sur les visages en pleine course pour accentuer les efforts héroïques et ses détails-culte, ici on croise, outre les méchants vietcongs et soviétiques, des pirates, de beaux hélicoptères de guerre en balade, des sangsues voraces, que ne trouve-t-on donc pas sur le sentier de la guerre ? Il est à noter que pour du pur bourrinas, le film est doté d'une bonne bande originale, certes stéréotypée guerre, mais énergique à souhait et qui " cite " judicieusement des parties du premier film, c'est déjà ça hein ? Beuargh Keuleuneeeel !!!

1 voir Rambo de Ted Kotcheff (avec Sylvester Stallone, Richard Crenna…) 1982 

2 tiens c'est cadeau :

https://www.youtube.com/watch?v=ASiRiHnVeZ0

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