
Enfin une affiche 100% féminine pour changer !
D’abord, depuis le temps que nous n'avions pas vu Nika (clique sur les noms écrits en rouge noundididou !), elle a trouvé le temps de réunir un très bon groupe avec trois gars (+ un à tête de cheval, dis donc, on croyait bien être le seul à être « payé » à lire dis donc !) et son répertoire s'est du coup méchamment étoffé : partie de son grungy rock d’origine incontrôlée, elle tutoie désormais les courants post- et / ou psychédéliques, voire la noise virulente que vient tempérer son beau chant acidulé alternant le français et l’anglais. On est bien curieux de mettre la main sur la prochaine sortie et Nawakulture a d’ores et déjà pactisé avec la diablesse : interview sera publiée ce printemps au sujet des nouveaux projets, youpi donc !
Avec pour introduction son émouvant Dragon de métal, le joli fauve Izïa laisse présager un répertoire apaisé, l’incandescente Janis Zeppelin 1 aurait-elle disparu pour autant ? Pas vraiment car elle harangue et danse sans arrêt comme un doux démon que le virage électro-chanson française n'a pas calmé, quel sourire incroyable même ! Tandis que diverses influences jouent sans cesse les invitées (on a envie de jeter dans l'air des idées de Flashdance, Cerrone, DAFTPUNK, PLACEBO), « Customisée », Let me alone reste une explosion rock jouissive, Esseulés un belle claque avec son groove final d'un Kashmir de l’ère digitale, Sugar cane un moment vibrant et sublime avec en option la confiscation tant rêvée d’un téléphone irrespectueux. Même une reprise musclée du grand Balavoine trouve sa place au sein de cette pilule euphorisante qu’on devrait vendre en pharmacie.
Quand les critiques locales nous avaient fait douter un instant, d’ici « j’entends les rumeurs de la ville » : elle a adoré le voyage aux côtés de la magicienne Izïa, pleine d’humilité et d’amour pour son public fervent, et de son groupe aguerri capable de chœurs superbes sous les belles couleurs de la Cigalière, le « gâteau de plaisir » était réciproque lors de ce superbe moment d'échange, et ce même quand l'intérêt pour l'après-rock risquait de baisser. Chère, si chère Izïa, à bientôt ?
1 voir IZÏA [Fra] S/t (AZ) 2009.
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