Joshua Slocum était un grand voyageur.
Il fut plus précisément le premier à effectuer un tour du monde en solitaire sur un voilier, un véritable exploit à la toute fin du XIXème siècle. Si l’artiste Primal s’inspire de ce grand bonhomme pour expliquer la démarche artistique autour de sa dernière exposition, c’est parce que l’inconnu est toujours au bout de la route, où qu’on aille et de quelque manière qu’on fasse le voyage, accroché aux pattes d’un coléoptère, à bord d’une coquille de noix sur une mer qui réserve toujours des surprises ou bien un pinceau à la main.
La série d’œuvres exposées se singularise par de belles couleurs pastel, des inclusions d’objets divers dans les compositions, les flèches de la boussole semblent se perdre sur la route du Nord, heureusement pour nous, encore eût-il fallu vouloir la trouver, on est très bien dans cet univers au graphisme à l’ancienne qui rappelle d’une certaine manière l’effort désuet des superbes Triplettes de Belleville, on a aimé rêver dans ce joli cocon hors du temps et se pencher suffisamment près du miroir pour avoir, un instant, l’envie de passer à travers.
Visible jusqu’au 9 mars, entrée libre au 20 rue de l'Université.
Pour en savoir plus sur le lieu : https://www.atelier-triptyque.com/
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