Chroniques DVD
14
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

james bond 007 aventure espionnage

Genre : espionnaze


Scénar : sacré James, pas le temps de rentrer de mission qu'il faut déjà repartir à la recherche de Moonraker, une navette spatiale volée par le magnat Hugo Drax qui se voit déjà créateur d'une race de surhommes qui repeupleraient la planète après une extinction programmée, il y avait longtemps !

Jamais deux sans trois, après On ne vit que deux fois et L’Espion qui m’aimait, Lewis Gilbert rempile pour la dernière fois aux commandes de ce onzième James Bond qui n’apporte d’emblée pas grand chose au schmilblick à part qu’il est le résultat d’une coproduction avec la France et permet d'apercevoir au générique Corinne Cléry, Jean-Pierre Castaldi, Georges Beller…et le Concorde !

Roger Moore se révèle toujours aussi agaçant dans le costume du héros omnipotent et cette mauvaise habitude d’inclure des scènes de comédie bébête à l’américaine ne l'est pas moins. Pour le reste du casting on retrouve les habitués (Miss Moneypenny, Q, M, le général Gogol) mais aussi des nouveaux, en particulier Michael Lonsdale souvent vu entre autres chez Jean-Pierre Mocky. Célébrons aussi le retour du génial Jaws / Requin qui, surprise, a un cœur, comme furtivement la créature de Frankenstein dans la scène myhtique avec la petite fille.

Dans la série détails, on a droit à des décors très kitsch, des gadgets qui tombent à pic, un méchant très méchant, un record de verre brisé en une scène au musée, une baston sur le toit d’un téléphérique ou en chute libre, une poursuite en bateau, une chasse à courre toujours aussi débile qui dégénère d'ailleurs quand les chiens sont lâchés, et même une séquence spatiale plutôt risible aujourd'hui, encore une fois on se dit que les artisans italien du bis comme Antonio Margheriti faisaient quasiment mieux avec des bouts de ficelle dans les années 60.

Loin d'être le plus passionnant de la série, trop bavard pour être honnête, Moonraker n’inspire pas beaucoup plus que des bâillements malgré le voyage (Brésil, Italie, États-Unis…) et la voix formidable de Shirley Bassey (Goldfinger, Les Diamants sont éternels…) sur une B. O. qui regorge aussi de clins d'œil musicaux multiples. Ceci dit, le film fera un carton. Va comprendre…

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

rda ddr conte film dvd orient
forum associations cessenon occitanie jazz concert
festival metal death black
groove progressif death metal français cd