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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Lecteur de Jim Thompson, on ne pouvait qu'être intrigué devant le nom de ce groupe américain 1.
Le titre quant à lui ne manque pas de sel vu que ce Paradise s’apparente en fait à un sévère réquisitoire à l’encontre de la société qui nous entoure, POP.1280 s’intéressant ici aux effets néfastes que la technologie a sur un monde définitivement malade, s’il n’est pas aujourd’hui totalement incurable…comme l’Enfer.
Au moyen de neuf compositions mêlant dans un creuset post-punk cauchemardesque noise, industriel, ambient (Paradise, Rain song…) et une tripotée de machines (marrant de la part d’acides critiques de la technologie hm ?), le groupe n’est évidemment pas celui que l’on conseillera aux fans de pop sucrée mais plutôt aux potes adeptes des caves moussues, des friches industrielles désertes ou des casses automobiles abandonnées, ceux-ci ne manqueront pas, à l’instar de POP.1280, de l’humour noir qu’il est indispensable de posséder pour continuer une exploration lucide et critique de l’existence, tout n’est pas beau à voir, ça n’empêche pas le plaisir de s’en moquer. En attendant l’œuvre du Last undertaker.
1 voir 1275 âmes de Jim Thompson (Série Noire Gallimard - 2005) et 1280 âmes de Jean-Bernard Pouy (Baleine - 2000).
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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