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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Ce joli disque à pochette ouvrante rappelle la beauté d’une œuvre inaltérable.
Composée un peu avant 1725 (année de sa publication en Hollande, accompagnée de sonnets descriptifs), elle permet à son créateur d’être sûrement le premier à illustrer aussi sensiblement par la musique, sous la forme de concertos, le sujet épineux et foisonnant des saisons, régulièrement zébrées qu’elles sont par quelque évènement naturel, orage, accalmie, vent, chaleur e tutti quanti.
Si le délicat Printemps est le plus connu de par son utilisation pour tout et n’importe quoi dans les domaines de la publicité et du cinéma, l’Été est également une pièce incroyable, très évocatrice par le biais du violon versatile de Felix Ayo, ici déposé dans un écrin de tutti solides et rythmés. Le déluge de notes s’abat, « la grêle fauche les fiers épis » et emporte l’auditeur dans un œil de cyclone solennel quand l’orage, enfin, éclate, accouchant de la récolte, acclamée par l’Automne qui voit aussi arriver le froid et le moment de la chasse (on place un « beurk » ici, juste pour le plaisir d’exprimer notre haine du mot)… L’Hiver qui s’ensuit complique la vie de certains, plonge une partie de la Nature dans le sommeil, il ne manque par pour autant de soubresauts vibrants.
C’est bô.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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