Chroniques vinyles
10
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

À croire qu'ils ont trouvé dans la cuillère graisseuse de Ma Kelly (les charmes discrets de l'aubergeoisie) quelque chose de plus puissant comme carburant,

en tout cas Messieurs-dames, veuillez bien remballer vos sandalettes, vos pantalons en toile et vot’patchouli car STATUS QUO, dans un sursaut stratégique because patinage en troisième division, est passé très officiellement dans le camp du boogie rock à tendance hard et sort d’emblée avec ce troisième album une machine à riffs imparable en cette année 1970.

Il reste certes ça et là certaines résonances un peu perchées (Daughter, la ballade beatlesienne Everything, Lakky lady) mais la majorité des compositions tape plus franchement dans le lard (Spinning wheel, le speed Shy fly, le plus modéré April, plus dans une veine matchstickable immédiatement mémorisable, Junior waiting, Lazy poker blues…) et on adore ça, comme on a toujours adoré la suite de la carrière des anglais, sans pour autant (bizarrement) renier les deux premiers albums appartenant, si on ose dire, à une autre galaxie.

Gardés à part, le morceau Need your love est juste un des plus étranges écrits par le groupe, si chaloupé qu'il évoquerait presque un LED ZEPPELIN déjà réglé sur le métronome oriental tandis que Is it really me ? fait la charnière entre le psychédélisme et un rock plus hard, disons hendrixo-zeppelinien. Et aurait pu du coup ouvrir l’album.

Un chouette album qui va persister à ne pas rencontrer le succès escompté. Non mais c’est une manie ! Du coup l'organiste Roy Lynes se taille. Ouille.

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

manowar heavy metal biographie livre
lemmy caution eddie constantine dvd film
aniane bagne enfant colonie pénitentiaire
heavy speed metal hard german cd
dri crossover hardcore thrashcore usa cd