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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : polar de Papa
Scénar : l'inspecteur principal Marceau Leonetti passe soudain de la Légion d'honneur au placard à cause d'une 500 SL conduite par un pochtron fils d’avocat qui l’accuse ensuite de l'avoir frappé. Malgré ses excellents états de service, il est muté dans un commissariat de quartier où il se livre désormais à la navrante chasse aux innombrables pervers hantant les cinémas. Pire, quand un pigeon capucin est un jour volé à un gosse, il s’intéresse à « l’affaire ». On charge en même temps Leonetti et sa jeune équipière Jeanne Dumas de retrouver un témoin en fuite qui pourrait faire tomber le malfrat Soramon. Mais certains ont décidé de ne pas leur facilité cette course poursuite à travers Paris jusqu'au procès du truand…
Voilà un polar ultra classique et typique des années 70 en France, et cette adaptation du roman de Joseph Harrington (paru en 1965) réunit du beau monde : Marlène Jobert, belle et touchante comme tout avec son rire enfantin, ses minijupes et bottes, son sourire et ses yeux superbes, Lino Ventura (dont c’est la deuxième collaboration avec le Giovanni réalisateur après Le Rapace en 1968), Michel Constantin, Paul Crauchet, Marcel Pérès, Dominique Zardi, et José Giovanni fait en plus évoluer cette belle équipe au rythme d’une musique stridente et troublante signée François de Roubaix (Les Grandes gueules et Les Aventuriers d’Enrico, Le Samouraï de Melville, La Grande lessive et L’Étalon de Mocky, etc.)
Pourtant, l’ensemble s’avère assez long et monotone en plus d’être très désabusé, avec très peu de scènes d'action à se mettre sous les mirettes (et encore, on a droit à une poursuite super mal jouée - malgré la classe terrible des 404 noires de la flicaille, mieux que les vans du FBI mec ! - avec des flingues pas raccord avec le son…) dans cette escalade de piste en piste sur un chemin soigneusement effacé au fur et à mesure par les méchants, heureusement, le grand Michel Constantin est efficace quand il s'y met, et quelle tronche ! Un énième film sauvé par ses acteurs, petits et grands, pour lequel on éprouve malgré tout une grande tendresse. Marlène, Lino, Paul, que vous êtes BEAUX !
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