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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : Bud wiser
Scénar : Sonny s'introduit dans un club où un catcheur masqué, Charlie Smith, est menacé : il doit perdre son prochain match pour arranger les affaires du puissant Angelo que même la police craint. Le catcheur refuse, fracasse ses adversaires et Angelo offre une prime pour découvrir son visage. Sonny vient en aide à Charlie, tous deux essaient d'entrer dans l'organisation de celui qui les poursuit et, après une démonstration, ils sont acceptés. Mais des types aussi gentils qu’eux vont-ils pouvoir remplir la mission d'aller récupérer le pognon chez les rackettés par leur patron ? Certes non, ils parviennent même au tour de force de ne pas réussir à rentrer d'argent mais, pire, à en donner !
Après Et maintenant, on l'appelle El Magnifico avec Terence Hill, Enzo Barboni met en scène Bud Spencer (qui sort tout juste de La Horde des salopards de Tonino Valerii), cette fois aux côtés de Giuliano Gemma. Mis à part ce remplacement, on retrouve exactement le genre du film qu’aurait pu faire Bud Spencer avec Terence Hill, sauf que bizarrement, ou peut-être est-ce subjectif, ce que Terence Hill fait, Giuliano Gemma le fait un peu moins bien, il reste trop classique dans ses mouvements contrairement à l'acrobate romain bien qu’il se déplace constamment sur un rythme musical que son personnage doit avoir en tête. Ceci dit, il prend son rôle très au sérieux et montre ses talents de danseur et de comique.
Pour le reste, pas beaucoup de surprises au programme : deux braves couillons qui ne savent pas faire le mal (et sont pourtant balancés par un certain…Judas !) se retrouvent embringués dans de sales histoires grâce à des quiproquos en dose règlementaire. De bons sentiments les habitent, jamais de morts à déplorer, en échange on a droit à des bagarres bien chorégraphiées avec grandes giflasses, jets de bonhommes et planches qui se cassent sur la montagne Spencer pourtant un peu moins invulnérable et intrépide que d’habitude.
Autour des deux gentils gravitent bien sûr les figurants habituels (le maître d’armes Riccardo Pizzuti et Steffen Zacharias en tête, mais aussi Salvatore Baccaro ou encore Mario Brega que l’on ne fait qu’apercevoir), tout ça sur le rythme caractéristique des films de Barboni à cause de cette musique dérivée du Schlager (merci comme toujours aux frangins de Angelis !) qui sonne si kitsch aujourd'hui. Tout ça ne vole pas bien haut (quelques gags un peu lourdauds aidant…) mais reste du niveau Bud Spencer / Terence Hill de moyenne catégorie.
Le film est livré ici en version française, sans bonus et sous un titre de remplacement (l’original étant…Les Anges mangent aussi des fayots).
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