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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : érotigore
Scénar : voir Emanuelle et les derniers cannibales de Joe D'Amato (avec Laura Gemser, Gabriele Tinti…) 1977.
Car comme plusieurs autres œuvres exhumées par le toujours plus génial catalogue des films Artus, Emanuelle et les derniers cannibales a eu droit à son article quand celui-ci était de sortie sous l'égide de Néo Publishing, nous n’irons donc pas plus loin dans l’analyse. Par contre avec cette édition superbe en blu-ray au master 2K restauré, on retrouve le luxe du digibook avec son livret intérieur de soixante-quatre pages rédigé par David Didelot, « Emanuelle au pays du sexe… et du sang », opuscule richement illustré (pour les plus de seize ans).
[A propos de jolies choses du même genre et de leur futur incertain, lire, d'après l'Appel des 60, Et le toucher ?]
Pas le plus glauque des films d’un maître du genre dérangeant mais déjà des détails-choc, une vision du « sauvage » comme toujours discutable mais symptomatique d'une époque Bis que la perversité ne rechigne jamais à épauler afin de pimenter la réalité façon mondo, on devine quand même une petite critique de la course au scoop à tout prix par rapport à l’innocence d’un petit peuple vivant au rythme de sa planète, sans casser les pieds des voisins, sauf s’ils ont décidé d’un repas spontané…sur le pouce…Hm, non ça ne marche pas mais vous avez compris.
Emanuelle et les derniers cannibales n’est pas le premier film, et encore moins le dernier, dans lequel la sublime Laura Gemser (Black Emanuelle, Voluptueuse Laura, Deux super flics, La Nuit fantastique des morts vivants, Pénitencier de femmes…)interprète la femme super libre vivant sans les chaînes de l'amour traditionnel, elle réitèrera, entre autre bien sûr avec le stakhanoviste Joe D'Amato (La Mort a souri à l'assassin, Blue Holocaust, Anthropophagous, Caligula la véritable histoire…) et Gabriele Tinti (La Terreur des barbares, Esther et le roi, Ulysse contre Hercule…), son compagnon dans la vie.
Le meilleur Black Emanuelle, sans discussion possible.
Bonus : Joe d’Amato par David Didelot (21’), diaporama et bande-annonce originale.
Infos / commande : https://www.artusfilms.com/joe-d-amato/emanuelle-et-les-derniers-cannibales-304
P. S. : au passage, on recommande chaudement la lecture de l’imposant Joe D'Amato - Le Réalisateur fantôme de Sébastien Gayraud (Artus Films - 2016).
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