Chroniques cinema
19
Déc
2014

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

annabelle conjuring fantastique horreur film

Genre: poupée horrible 

Scénar: Monsieur offre une poupée horrible à Madame qui les collectionne. Madame est ravie, mais pas pour longtemps puisque, juste après, les membres cintrés d'une secte satanique, les Disciples du Bélier tentent de les trucider, mais ce n’est qu’un début. Les agresseurs sont morts mais la poupée, elle, est toujours là et une succession de phénomènes bizarres se déchaînent sur la maison et le couple, enfin surtout sur Madame en fait, génial pendant une grossesse non ? Et même qu’un déménagement n’y fait rien, la poupée, pourtant impitoyablement bennée, réapparaît…

Avec une ambiance un peu cucul pendant une grande partie du film et un sujet ultra bateau à la Chucky, on imagine l'horreur de ceci aussi piquante qu'un cactus en mousse. Et pourtant quelques flashes speed sont méchamment efficaces, le scénario prévisible - voire minimal - donne même lieu, surprise, à un crescendo très sympa où le suspense fait remonter la courbe. Ce quasi huis-clos a nécessité peu d’effets spéciaux spectaculaires et ce n’est pas plus mal, peu de frissons mais de bien réels sursauts.  

On déplore par contre une musique aussi stéréotypée que le reste ainsi que des clins d’œil pas fins aux classiques, sûrement adressés à une génération au sens de la culture étrange (voir plus bas): Chucky évidemment mais aussi PoltergeistAmityville, La MalédictionThe Grudge, ShiningL’Exorciste... Un peu de comique est aussi au programme quand on essaye de faire passer l'église comme référente des familles en détresse, la bonne blague que voilà !

On note qu’à cette séance, couplée à celle du mythique Massacre à la tronçonneuse pour une Nuit de l’Horreur à Béda, ramène du peuple sur les sièges, on est presque contents que la soif de peur remplisse les salles. C’était oublier bien vite une génération qui mâchonne avec bruit et manifeste un Q. I. de fétus de moule, une extrême vulgarité et un dédain absolu pour ce qui se passe sur l’écran et pour le fric, claqué par poignées pour remplir la salle d’immondices.

L’Horreur est là, mais pas celle que l’on attendait. 

 

 

P. S. :

Annabelle de John R. Leonetti (avec Annabelle Wallis, Ward Horton...) 2014 Réédition 2015

on a depuis aussi vu la chose en DVD, et dans une ambiance qui nous a permis d'apprécier l'œuvre correctement. La poupée qui est issue de l'univers de The Conjuring (le lien entre les deux films tient à une phrase dans tout le film) a une très vilaine tête et c'est de la science-fiction que se dire que qui que ce soit sur la planète voudrait l'acquérir pour la mettre dans la chambre de sa petite fille.

Bonus : La Malédiction d'Annabelle (5') ou l'équipe s'empresse de raconter des anecdotes étranges qui se sont déroulés sur le plateau comme souvent quand il s'agit de films fantastiques frisant les forces occultes.

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