Chroniques DVD
27
Jan
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : western

Scénar : en fuite à force d'être battu par son oncle alcoolique puis pourchassé, cet être n'est pas un chat sauvage mais bien un homme, il portera toutefois le surnom de « Cooncat », correspondant à une chimère composée d’un raton-laveur et d'un chat. Ce coriace « Cooncat » est bien accueilli par la famille d'un ranch qui devine pourtant vite qu’il a dû commettre un crime : il avoue en effet un meurtre mais il a surtout été piégé par deux bandits. Mais il y a un hic, ces deux bandits sont morts ! Le chef de famille décide quand même de croire sa bizarre histoire. Coup de théâtre, un double meurtre de plus est commis, c'est « Cooncat » qui portera le chapeau mais le patriarche Horse Davis veut faire la lumière avant d'envisager la pendaison, quitte à déclencher à nouveau « une guerre des clôtures » avec son voisin accusateur…

Encore un film tourné au Texas par la même équipe ou presque que le western précédent de la collection 1, La Vallée du solitaire passe même pour en être une sorte de suite cette fois attribuée au scénariste Alan Le May mais qui a sûrement aussi été réalisé par George Templeton, du moins c'est ce que pense notre expert en bonus. Quoi qu’il en soit ce film montre de très beaux paysages ainsi que des images hallucinantes de ce cimetière de vaches (un énorme tas d’os qui fut aussi le théâtre de la mort des deux fameux revenants) et instille une ambiance à la lisière du fantastique dans le western classique au moyen d’un scénario intéressant et peu ordinaire.

A l’affiche on retrouve encore le jeune et torturé John Barrymore Jr et les vétérans Jack Elam et Chill Wills (un type la plupart du temps très sympa dans les films où il joue de braves types, mais pas dans la vraie vie, cet acteur fraiera avec la pire engeance politique américaine et marquera l'histoire par une odieuse campagne lors des Oscars de 1960 où il brigue une statuette qu’il n'obtiendra, heureusement, jamais), celui-ci donne aussi dans la chanson dans le film, et bien avec ça.

 

Bonus : bandes-annonces de la collection, diaporama et « La Grande solitude », entretien avec Georges Ramaïoli.

Infos / bande-annonce / commande : http://www.artusfilms.com/les-grands-classiques-du-western/la-vallee-du-solitaire-221

1 voir Les Cavaliers du crépuscule de George Templeton (avec Robert Preston, Robert Sterling…) 1950

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

cosaque russie histoire guerre livre
go public pop punk lyon cd