Chroniques DVD
06
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : soupe à la grimace sur son lit de borborygmes

Scénar : l’irascible Septime tyrannise en permanence et espionne en se déguisant le personnel du restaurant qui porte son nom. Pour endosser la défroque de l’avocat du Diable, disons tout de même qu’une véritable galerie de glandus compose son équipe. Enfin, à part en cuisine où mieux vaut ne pas aller chercher des crosses à l’imposant chef des lieux. Septime est au sommet de sa puissance jusqu'au jour où un président sud-américain vient manger chez lui…et disparaît au moment du dessert ! Tous les soupçons se portent sur lui et l’implacable commissaire divisionnaire chargé de l’enquête, incident diplomatique majeur en vue, oblige Septime, terrorisé devant la fermeture éventuelle de son restaurant, de collaborer avec la police. Mais rien ne va se passer comme prévu…

Ce premier film de Jacques Besnard est comme qui dirait fabriqué sur mesure pour Louis de Funès qui après une série de folie (Le Gendarme de Saint-Tropez, Fantômas, Le Corniaud, Le Gendarme à New York et Fantômas se déchaîne !) continue de truster le box-office et autour de qui on a rassemblé les seconds rôles que l’on aime tant dans le cinéma de cette époque : dans le désordre Jacques Dynam, Maurice Risch (dont c’est le premier film au cinoche), Paul Préboist, Robert Dalban, Pierre Tornade, Noël Roquevert, Grosso et Modo ou encore les italiens bien connus Venantino Venantini et Folco Lulli. On n’oublie pas non plus l’immense Bernard Blier, cette fois en flic (le duo dans les mêmes sortes de rôles se reformera dans Jo en 1971)

Bien sûr, Le Grand restaurant, comme à peu près tous les post-1964 de Louis de Funès, regorge de gags cultissimes et inoubliables (le visage d'Hitler composé d'ombre, le coup du passage des portes mécaniques, Paul Préboist en sommelier bourré, le majordome et son « Mon dieu, mon dieu, mon dieu… » ou encore la chorégraphie des serveurs, énième exemple que les acteurs savaient tout faire à l'époque…), des mimiques et des cris de l’intéressé interprétant bien sûr un personnage comme toujours obséquieux, cruel et lâche, hilarants malgré tous les efforts pour ne pas craquer pour la centième rediffusion de ce classique de la comédie française Sixties.

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