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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : saïence-fikcheun
Scénar : Douglas n’est pas malin, il dort avec la divine Sharon Stone mais rêve d'une autre femme avec qui il fait une mortelle randonnée sur Mars. Dans la réalité, c'est le boxon sur Mars avec émeutes de mineurs au programme, mais ça n'empêche pas Dany de vouloir y emménager. Décidément pas fute-fute et malgré les conseils de son collègue, il se rend chez la société Rekall qui « fabrique » des souvenirs de vacances pour « 300 malheureux crédits ». Forcément, ça foire. Pour éviter les problèmes, Rekall balancent Doug dans un taxi, ce qui ne l'empêche pas de redécouvrir une partie assez violente de sa personnalité, qu’on essaie, de très près, d'effacer de sa tête. Quand il reprend sa personnalité, on cherche à le capturer pour piquer certains secrets enfouis dans sa mémoire décidément malmenée, mais, diantre, qui est-il donc ?
Après Robocop en 1987, Paul Verhoeven revient à la science-fiction pour l’adaptation d’un texte du très prisé Philip K. Dick (Blade runner, Minority report, Paycheck…), il se trouve qu’en plus Total recall n’a pas trop mal vieilli, même les scènes « spatiales » restent chouettes, et, cool, on ne lésine pas sur les fusillades et les détails quasi gore ainsi que sur la description d’une société « future » peu reluisante et farcie d’hyper publicité et de sécuritaire tous azimuts, ainsi que de très beaux mutants. Jerry Goldsmith se charge de la musique, ça envoie dès le générique costaud, et le casting assure le taf, en particulier Michael Ironside qui campe un excellent méchant.
Avec sa petite pointe d'humour, son sadisme visuel et un Schwarzenegger encore crédible dans un rôle de costaud pas (toujours) bête, Total recall est un bon exemple de ce que la fin des années 80 a pu produire en science-fiction / action et il est toujours marrant d’imaginer un avenir prometteur où l'air est à vendre.
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