Chroniques DVD
08
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : zéro héros

Scénar : diantre, quand tout ce beau monde entre dans la banque, c'est pour la découvrir dévalisée, son personnel tué… Les notables s’empressent de se réunir devant cet événement sans précédent dans la région. Le shérif porte le chapeau alors pour le remplacer on propose un certain Corbett, un pistolero sans beaucoup de scrupules qui aime vivre dans le luxe et possède pour se faire une charrette multifonctions assez pratique. Il en profite pour demander une somme exorbitante qu'il obtient avec le soutien d'un ami sur place mais il n'est pas sans énerver la plupart des bourgeois du pays d'autant qu'il compte mener son enquête tout seul sur cette affaire bizarre sans effraction apparente… Corbett semble aussi connaître beaucoup du passé des habitants de la région et profite du fait qu’un gros transferts de fonds doit être effectué : seul un des notables peut trahir, il suffira juste de savoir lequel…

Joli petit casting encore une fois pour un film qui n'a pas forcément marqué l'histoire malgré un titre que nous trouvons pour notre part génial (au moins autant que, pour les connaisseurs, celui de l’épisode Dieu crée, l’homme détruit des X-men) : scénario de Fernando di Leo, photographie de Sergio d’Offizi, musique tonique de Marcello Gigante (le générique sympa annonce la couleur avec une partition rythmée de coups de feu, de coups de poing…) et à l’écran pas mal de tronches semi-légendaires. Peter Martell est très bon dans ce rôle de grand propriétaire un rien sadique tandis que notre antihéros Dean Reed vaut son pesant d'absurdité vu les cascades et autres stratagèmes utilisés pour se débarrasser de ses ennemis. Quand il fait le joli cœur et ne semble rien prendre au sérieux, il donne à voir un mélange étrange entre Tony Curtis et Roger Moore assez drôle. C'est aussi lui qui chante la chanson du générique, quel homme ! Et le grand Piero Lulli est là aussi, yes !

Comme d'autres films sortis par le même éditeur, l'image est particulièrement colorée, comme brunie après un long stockage dans un endroit inadéquat mais on fait avec, ainsi oublions-nous que les figurants et quelques acteurs ne semblent pas avoir été longtemps à l'école du cinéma, que pas mal de dialogues sont superflus (et servent parfois un petit peu de remplissage afin de faire parvenir le film au quatre-vingt-dix minutes règlementaires) car quand même, pour notre plus grand plaisir les cowboys tombent tous comme des mouches au fur et à mesure de l’histoire, un vrai ball-trap sur pellicule que cette œuvre pas forcément désagréable d’autant qu’un côté légèrement parodique vient parfois jouer les trouble-carnage.

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