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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre: Le retour, enfin, du grand, du beau western ténébreux
Scénar: la horde qui cavale à bride abattue vers LaHood, l'inquiétante partition de Lennie Niehaus (encore et toujours) le fait comprendre rapido, n'est pas venue partager le goûter mais bien pour fout' le souc chez les chercheurs d'or un poil ramollis. Mais à ces cavaliers de l'Apocalypse va bientôt s'opposer un ange de la Mort en la personne du Preacher, un révérend à l'aura sulfureuse et au dos percé de balles. Et rendre le moral aux malheureux orpailleurs brimés, l'union fait la force et caetera, est aussi au programme…
Bien que manichéen et « biblocentré », classique et assez sobre, ce Pale Rider, retour du Clint au western après une décade depuis l'excellent Josey Wales est un régal grâce entre autres à une superbe photographie, un chouette casting d'acteurs méconnus mais convaincants et avec en bonus l'apparition des 2,18 m du monstrueux Richard Kiel (Jawwwwssss 1 !! ). Célébrons également le retour d'un nouvel Homme sans nom avec ces cliquetis d'éperons mortels et les yeux de Clint qui sont de véritables fenêtres sur l'Enfer lui-même...
Illustrations pas fines d'un progrès nocif, les scènes des machines de LaHood (qui, après avoir fondé la ville et bâti une grosse fortune, monopolyse l'industrie de la recherche d'or par la mécanique « moderne ») restent impressionnantes et crédibles même après toutes ces années. Un petit classique !
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