Chroniques CD
16
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

BODY COUNT n’avait pas fait dans la dentelle avec son premier album en 1992 1,

les cris d’orfraie seront aussi poussés à la sortie de Born dead, toujours pas du genre à être catalogué dans le rayon rap metal diplomatique. Car en dehors de la reprise - pas si pourrie que ça - du mythique Hey Joe de Jimi Hendrix, on a encore droit à une série de compositions agressives et lourdes servies par une pochette morbide et des textes sombrissimes dédiés à la survivance de toutes les races de couleur que « les suprémacistes blancs auraient aimé voir mort-nées », d’où le titre explicite qui est aussi un clair appel à l’unité des opprimés contre les oppresseurs.

BODY COUNT n’oublie pas, aussi, de dédier l’album aux jeunes blancs qui n’hésitent pas à faire face à leurs parents racistes pour qu’un jour,  peut-être, la paix s’installe ici bas. BODY COUNT utopiste ? N’allons pas trop vite en besogne, la noirceur, sans jeu de mot moisi, est de mise, mort et violence sont toujours au programme, et le quota de grossièreté est toujours au plus haut, youpi. On a une nette préférence pour les morceaux rapides comme Necessary evil et Drive by mais l’album dans son ensemble (dont le « hit » Born dead) se tient plutôt bien sur ses cannes même si on aura toujours un peu plus de tendresse pour le premier.

‘cause they know we stand for three things : truth, justice and fuck the American way !

1 voir BODY COUNT [Usa] S/t (Sire Recs - 1992).

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