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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Après avoir célébré le printemps avec une putain de reprise de Renaud à décorner les bandanas rouges (Crève salope),
SORDIDE revient avec un deuxième album à l’image cavernicole et un nouveau line-up, Nekurat ayant laissé sa place à Nebhen pour la basse, Nemri (batterie) et Nehluj (guitare) se partageant désormais le chant avec lui.
Fuir la lumière contient sept titres en général assez longs (seul le quatrième ne dépasse pas les trois minutes) tandis que la plupart court de six à plus de neuf minutes, en alternant parties speed et laminoirs sludge / doom dans une ambiance lugubre et dissonante que l'on est ravi de retrouver après un premier album qui comme celui-ci ne parvenait pas à dissimuler des influences punk et noise du plus bel effet 1.
Le groupe rouennais possède une véritable personnalité puisqu'on le reconnaît presqu’immédiatement, un (pas) joyeux bordel où l’impact de l’atmosphère est vraiment le principal. Si un morceau devait résumer l'œuvre, on pencherait pour Révolte qui mêle un peu tout ce qui fait de SORDIDE une entité à part : une réelle musicalité sombre et alambiquée, une radicalité abrasive, une inclination pour le marteau-pilon rythmique, quitte à titiller le martial.
Fiat lux ?! Pour mieux s’y soustraire !
Le digifile contient un livret qui se déplie en poster avec les textes au verso.
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Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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