Chroniques vinyles
11
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Avec une palette aussi gigantesque, le Maître a engendré d’innombrables compilations,

certaines avec un soin discutable, des interprétations « personnelles », ce double 33 a le mérite de présenter sur ses quatre faces des travaux variés et pas forcément ceux que l’on attend bêtement à cause d’une couverture superbe (« Si tu tires sur moi, les cartes de ce pays ne sont plus valables »), le tout dirigé par Morricone lui-même mais aussi l’émérite Bruno Nicolaï ou le chef d’orchestre un peu plus méconnu du grand public Nicola Samale.

Non donc, le western n’est pas la seule facette abordée, non, les Leone ne tiennent pas toute la place, au contraire, un certain nombre de films bien moins connus sont aussi au menu : de 1969 à 1975, période ici concernée, Morricone a orné de ses partitions des drames (L’Assoluto naturale, Disons un soir à dîner), des polars (La Femme du dimanche, Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, qui hérite d’une des plus entêtantes œuvres de Morricone), de la comédie (Anche se volessi lavorare, che faccio?, La Cosa buffa…) du néo-giallo (L'Oiseau au plumage de cristal et Quatre mouches de velour gris de Dario Argento), de l’historique (Les Derniers jours de Mussolini) et bien sûr Il était une fois la révolution de Sergio Leone !

Ce qui fait de ce chouette double album un recueil varié et agréable pour tout fan de musiques de films.

Pochette ouvrante garnie de douze photos en noir et blanc.

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