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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : western al dente
Scénar : un gang de bandits déboule sur la propriété d'une paisible famille et la décime mais le petit garçon est épargné, la femme de Sancho, le chef, se verra contrainte de l’élever comme un bandit. Sancho est furieux devant la maigreur du butin mais il ignore quelque chose au sujet de l'enfant : celui-ci peut hériter d'une assurance-vie. Au même moment, quand Johnny retrouve sa femme morte avec quelques pièces jetées sur sa robe et découvre que son fils a disparu, il se met en chasse malgré la mise en garde du shérif qui le prévient qu'il risque de devenir hors-la-loi. Quand Johnny apprend que Sancho a attaqué une diligence et volé des caisses pleine d’or, il se précipite sur les lieux sans savoir qu’il errera sur les routes pendant des années sans savoir vraiment qui il cherche…
Alberto Cardone a été assistant réalisateur depuis le milieu des années 1940 et a travaillé sur une palanquée de films, et pas avec n’importe qui : Christian-Jaque, Julien Duvivier, David Lean, Carmine Gallone, William Wyler (pour Ben-Hur !), René Clément ou Roger Vadim ont entre beaucoup d’autres bénéficié de ses talents avant qu’il n’aborde ce premier film (s’il on met de côté deux précédents autres qu’il co-réalise avec des allemands), un western de coproduction italo-espagnole de facture assez classique qui présente un univers cruel et tragique où les scènes de violence ne manquent pas, comme dans tout film du genre qui se respecte.
Dommage par contre que la copie sur ce DVD ne soit pas top (image pas gégène, couleurs un peu bizarres…) car Anthony Steffen montre qu’il était vraiment un grand acteur en héros torturé qui tire évidemment plus vite que son ombre et qui a tendance à faire rapidement de la place quand les méchants attaquent ; Fernando Sancho est bien sûr fidèle à lui-même dans le rôle d’un bandido n'hésitant pas une seconde à descendre ses propres hommes et à faire régner la terreur partout où il passe comme un Attila version téquila. La musique et le scénario sont au départ classiques mais plutôt bien foutus sur la durée, les décors ne dépareillent par avec de jolis paysages bien verts, voire même boueux à la Django quand ils ne dégénèrent pas soudain en grotte en plastique.
Méconnu, sûrement injustement, et donc à voir !
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