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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : peplum
Scénar : les Romains combattent les Daces dont le valeureux chef Hercule se distingue en décimant des décuries entières, il en faudra beaucoup pour le maîtriser et le faire prisonnier. Il finit offert par le consul Erminio à l'empereur Gallien en vue d’en faire un gladiateur. Mais juste avant, il sauve la sublime fille de César, Velida. Dans l’arène, acclamé par la foule conquise, Hercule déglingue ses adversaires mais Zuddo, le puissant chef des prétoriens, n'aime pas du tout les regards enamourés lancés par Velida en direction d’Hercule. Pire, César compte bien laisser sa fille choisir son époux. « Heureusement » les troubles en Dacie occupée font oublier la discorde à venir : Hercule est chargé de former les groupes d'assaut de Gallien afin de contrer les Huns dont le roi a en plus tué son père. Sur place, Zuddo a de son côté fait une jolie trouvaille : un sosie parfait de Gallien qu’il compte bien utiliser pour arriver à ses fins.
L’italien Alfonso Brescia continue sur sa lancée 1 et réalise, la même année, paf, son deuxième film, un deuxième peplum (des images sont d’ailleurs proches étrangement proches de celles du précédent…) avec encore, tatataaaaan générique super-tonique pas pompeux mais speed jusqu'à une arrivée classique, un casting sympathique à la fois musclé (Mark Forest, vu dans La Vengeance d'Hercule, Le Géant de la vallée des rois, Hercule contre les fils du soleil, Maciste contre les Mongols, Hélène reine de Troie…) Paolo Gozlino (Le Géant de Thessalie, Les Révoltés de Tolède, El Kebir, fils de Cléopâtre, Avec Django la mort est là, La Horde des salopards…) et plein de charme Marilù Tolo (Hercule contre les mercenaires, Le Triomphe d'Hercule, La Reine des Amazones, Tire encore si tu peux, Commandos - L’Enfer de la guerre…), Jolanda Modio (Un dollar entre les dents, Le Dernier face à face, Sartana dans la vallée des vautours…).
Ne cherchons heavy-demment pas ici une quelconque touche d’originalité dans le schmilblick, quel besoin d’ailleurs quand on a juste tout ce qu’il nous faut pour passer un bon vieux moment de cinéma populaire : un peu de comédie ici et là (le truculent berger Drusio interprété par Oreste Lionello et accompagné de sa charmante brebis Messaline, est d’ailleurs une caution typiquement comedia all’italiana) zèbrant une ambiance où l’habituel complot dans l'air, où un héros au grand cœur (proportionnel à une carcasse non négligeable) contrarie toujours les espoirs de vils conspirateurs dans des décors rigolos (mais tout de même ici un peu moins soignés que d’habitude) où l’on n’hésite pas à faire déferler les unes contre les autres des dizaines de cavaliers casqués glaive au clair. Que demande la plèbe ?
Bonus : présentation du film par Michel Eloy (14’), générique français, diaporama, bandes-annonces de la collection
Infos / commande : https://www.artusfilms.com/peplum/le-gladiateur-magnifique-307
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