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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre: triperie golote
Scénar: Huit mois après leurs précédents méfaits carnagineux (voir Re-Animator), West et son ami Dan Cain ont trouvé une bonne vieille guerre au Pérou pourvoyeuse en chair fraiche mais ils ne tardent pas à devoir rentrer à Arkham. Sauf que l'on retrouve inopinément la tête du docteur Hill: l'enquête est relancée par un vieil inspecteur relou dont la femme s'est trouvée être une des victimes de l'affreux West. Mais surtout il ne fallait pas tuer l'irascible professeur, il prévient même à grands renforts de rires sadiques qu'il se vengera fissa de l'au-delà, lui qui n'en finit pas de mourir... De son côté, après la "réanimation", West veut désormais donner la vie comme un nouveau Frankenstein, il continue son petit marché en piochant ici ou là membres disponibles et autres nonosses. Mais on ne se doute jamais assez des dangers du puzzle organique...
Un an après Society, Yuzna fait très fort avec des acteurs juste parfaits pour se marrer: Jeffrey Combs est death-y-dément TERRIBLE autant que ses expériences sont jobardes (genre la chose avec cinq doigts et un oeil), illustrées d'entrée par un générique anatomique et une musique un peu foldingue qui va bien avec le reste et rappelle les thèmes pour un vieux Burton, le docteur Graves pour un pathologiste a un humour excellent et macabre, le docteur Hill est aussi très, très fort en mimiques diverses et en folie furieuse !
Les effets spéciaux sont encore une fois rudimentaires mais tellement poilants, surtout sur quelques séquences bien speed agrémentées de bidoche en quantité, réanimée avec soin par un infatigable West. On note que comme les zombies, les morts réanimés gardent leurs habitudes, dérisoires pour des défunts. Tout ça donne au final du mort-vivant réussi avec un angle comique sympa et absurde, dans l'esprit du Le Retour des morts-vivants, des Contes de la crypte et évidemment du premier Re-Animator, qui cache de plus un hommage à La Fiancée de Frankenstein, hommage bien entendu passé au broyeur de l'humour le plus foutraque.
[Peut être vu sans avoir vu le précédent vu que le scénar redémarre quasiment de zéro]
© GED Ω - 30/06 2014
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