On ne vit que deux fois de Lewis Gilbert (avec Sean Connery, Akiko Wakabayashi, Mie Hama, Tetsurô Tanba, Teru Shimada, Karin Dor, Donald Pleasence, Bernard Lee, Lois Maxwell, Desmond Llewelyn...) 1967

Genre : Bond roule en japonaise !

Scénar : une capsule spatiale américine est capturée en plein espace par de mystérieux individus. James Bond, prétendument décédé grâce à un simulacre, se charge de l'enquête pour le MI6 en Asie du Sud-Est et plus particulièrement au Japon. Car bien sûr, en pleine guerre froide, les États-Unis soupçonnent les Russes, les risques de guerre sont énormes. Sauf que les Russes se font aussi faucher un joujou spatial et LÀ : ça craint, qui peut-il se cacher derrière des forfaits de cette envergure ?!

Rien de vraiment exceptionnel avec ce cinquième épisode, on est plutôt loin du terrible Goldfinger, On ne vit que deux fois est une sorte de film de série plutôt agréable dont les scénaristes (dont Roald Dahl, une ami de Ian Fleming) et les décorateurs se sont encore bien amusés : les agents ont le pied marin puisque M et Money Penny ont leur bureau dans un sous-marin, on a aussi la base souterraine, le bassin des piranhas affamés (que l’on devrait trouver chez chacun pour y jeter les emmerdeurs), le métro privé, les gadgets… Il y aussi les scènes dans l'espace, rigolotes et kitsch.

Sean Connery fait son taf sans plus vu qu’il veut déjà quitter la série, l’apparition de Blofeld sous les traits de Donald Pleasence est par contre un excellent choix en plus de sa belle cicatrice, les femmes sont toujours aussi belles comme d'habitude, d’abord la belle et vénéneuse Karin Dor mais notez que la japonaise Mie Ama (miam ah !) en bikini est presque une joie sans égale, d’ailleurs au passage quel bonheur pour Bond de découvrir une culture où la femme est soumise et dévouée, bravo les clichés. Mais attention de ne pas trop regarder les nippons de haut, les arts martiaux et la discipline innée font parfois d’eux de véritables armes de guerre, méfie-toi petit James quand les ninjas ou les sumos sont déchaînés, quand on y pense, tu aurais l'air fin sans ton permis de tuer !

Les amateurs d’action y trouveront un peu leur compte avec force courses-poursuites, bagarres et fusillades, toujours sous un ciel d'exotisme, les mélomanes se délecteront du You only live twice chantée par la belle Nancy Sinatra et les autres pas franchement grand chose de plus.