Chroniques DVD
07
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : western all’italiana

Scénar : les Foster sont de retour en ville et tout le monde flippe… Tout le monde ? En fait non, un mystérieux cowboy semble n’en avoir rien à braire. Ce Joe est venu faire le malin malgré la menace : il est en effet le responsable de l'échec de la bande lors d'un braquage. Mais il y a pire : il les provoque avant de les faire proprement exploser. « Dynamite Joe », c’est comme ça qu’on le surnomme, parlant non ? Plus tard, il reçoit un mystérieux télégramme et disparaît au grand dam de sa compagne : il est chargé de faire cesser des brigands de dévaliser les chargements d'or du gouvernement. Le bandit El Sol et ses complices n’ont qu’à bien se tenir !

 

Délaissant un moment la science-fiction kitsch après une belle série de films, Margheriti 1 commet son premier western avec ce Joe l'implacable. Un chapeau, un cigare, un poncho mais pas de Clint Eastwood dessous, on fait avec ce que l’on a, en l’occurrence le plus méconnu Rik Van Nutter (une quinzaine de films en vingt ans, dont Opération Tonnerre, tout de même !) accompagné d’Halina Zalewska (Le Guépard, La Sorcière sanglante…) et d’une poignée de vétérans du bis italien (Renato Baldini, Barta Barri, Aldo Cecconi ou l’espagnol Alfonso Rojas entre autres…).    

 

On ne tient sûrement pas là le scénario du siècle mais le film est un bon petit western au joli travail de photographie et avec quelques petites touches de comédie typiquement dell’arte, par exemple des personnages truculents (le meilleur est bien sûr le conducteur de diligence alcoolique, astucieusement nommé « l’éponge » avec qui un duo s’avère efficace quand il croise la route de Joe, El Sol n’est pas mal non plus…) et des détails burlesques, par exemple certains gadgets dans la lignée des Mystères de l'Ouest tandis que le personnage principal rappelle plus un mélange entre Blondin et James Bond, serait-ce James Blondin ? Beaucoup d'action, pas mal de cascades et quelques explosions énormes superbement gérées par le bricoleur Margheriti, spécialiste devant l’Éternel de la maquette de précision, cool !

 

L'échange du film :

un cowboy, à un ivrogne tout tremblant : « - Dis donc, tu bois beaucoup, toi !
- pas tant que ça vu ce que je fais tomber »…  

Note : Joe l’implacable est aussi un des titres d’exploitation espagnols du Navajo Joe de Corbucci(1966), ou comment entretenir perpétuellement à l’époque la confusion autour des sorties…

Bonus : « Dynamite Joe » (entretien avec Curd Ridel, 21’), diaporama, bandes-annonces.

1 au sujet du grand Margheriti, on a du stock : https://www.nawakulture.fr/index.php/rechercher?searchword=Antonio%20Margheriti&searchphrase=exact.

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