Chroniques DVD
27
Jan
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : aventures historiques

Scénar : 1798, au large de l’Italie, un navire fait voile vers Naples. Il trimbale sans le savoir des danseurs et des acrobates qui livreront bientôt un spectacle que le public regrettera : une mutinerie et un abordage par le capitaine pirate Sirocco. Celui-ci n’est pas un barbare, il s’oppose au vol mais récupère les armes,et ne tue ni le capitaine adverse Van Diel, ni la fiancée du comte d’Amalfi, également à bord. Celle-ci promet de le faire pendre mais n'est pas vraiment insensible au charme de l'aventurier. Le mystérieux pirate porte toujours sur le visage un masque de velours qui dissimule en fait le comte d'Amalfi lui-même qui cherche à venger son frère assassiné par Holstein, le chef autrichien de la police à Naples.

Comme la Tulipe noire ou Zorro, Amalfi se fait passer pour un faquin auprès de la reine Marie-Caroline, traumatisée par l'exécution de sa sœur Marie-Antoinette. Mais si les idées révolutionnaires grondent et si l'insurrection se prépare, Amalfi, héros romantique et rebelle malgré le sang bleu dans ses veines, veut épargner la reine malgré les avis contraires dans le camp du peuple. Diantre, les négociations vont être coton avec les conspirateurs.

Ce film signé Edgar G. Ulmer (voir L’Île des péchés oubliés de Edgar G. Ulmer (avec John Carradine, Gale Sondergaard…) 1943) a souffert du temps mais reste un bon petit moment de cinéma, il manque parfois un peu de rythme et en réalité, seul le début du film figure un bateau. Mais on salue la performance des acteurs, tous des stakhanovistes des années 30 à 50, et particulièrement le sud-africain d’origine Louis Hayward (interprète en vrac du Saint, du Capitaine Blood, de D’Artagnan ou du double Dr. Jeckyll et Mr. Hyde), qui est ici à deux doigts de la schizophrénie avec deux rôles joués très distinctement et avec brio. Pour finir, notons la musique de Nino Rota (Le Parrain, pour n’en citer qu’un parmi des dizaines !).

Pour résumer : du romantisme épris de liberté, des acteurs en costumes, des combats à l'épée, des courses sur les toits et même des chouettes scènes d’émeute, le tout dans un noir et blanc très chouette.

Bonus : bandes-annonces de la collection

Plus d'infos : http://www.artusfilms.com/classiques-americains/le-pirate-de-capri-190

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