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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : l’homme est un loup pour la femme
Scénar : ça swingue sec au mariage d’Agathe. Enfin, jusqu'à ce que le très beau Julien fasse son apparition à la fête alors qu'il n’y est même pas invité. Cet ex-petit ami d’Agathe ne s’empêche même pas d'essayer de séduire la mariée à nouveau, ce beau parleur et grand joueur de tennis trouvant qu’Agathe n'aurait jamais dû épouser un « vieillard » de…trente-deux ans ! Agathe a beau prévenir sa copine Sabine du jeu dangereux qu’elle entrevoit, elle se précipite dans les bras du beau Julien qui sait embobiner son monde et n'hésite pas à poser de cruels lapins. Mais avec Sabine, Julien est tombé sur quelqu'un qui sait rendre la monnaie de sa pièce. Mais voilà que Sabine se fait aussi doubler par le Don Juan qui s’empresse d'aller draguer la jeune Hélène au pensionnat. Mais Julien fait plus fort encore : il joue en fait un triple jeu puisque la jeune mariée a elle aussi succombé à nouveau ! Quand les trois s’aperçoivent qu’elles se sont fait berner, elles décident de se venger…
On ne s'étonnera guère de la réputation d'homme à femmes d'Alain Delon dès ses débuts quand on voit à quelle régularité les castings féminins avec lesquels il doit jouer regorge de demi-déesses. Ce quatrième film par exemple figure rien moins qu’un triumvirat séduisant en diable : Mylène Demongeot (Bonjour tristesse, Sois belle et tais-toi, La Bataille de Marathon, L’Enlèvement des sabines…), Pascale Petit (Une vie, Les Sorcières de Salem, Les Tricheurs…), Jacqueline Sassard (Les Titans, Sandokan, le tigre de Bornéo, Les Pirates de Malaisie…), du beau monde en perspective dans ce film de Michel Boisrond (entre autres assisté à la réalisation par Jacques Poitrenaud) qui porte bien mal son titre tant ces trois très jolies jeunes filles ont résolu de prendre une revanche sur ce salopard sans pitié, une autre paire de manches que les andouilles interprétées par les grands Pierre Mondy (le vieillard trentenaire, c’est lui !) et Noël Roquevert sur lesquels il n’est pas la peine de compter.
Ce Faibles femmes est l’adaptation assez libre d'un roman de Sophie Cathala (Meurtre d'un Serin, sorti chez Gallimard en 1957) par Annette Wademant (qui a bossé auparavant sur Casque d’or, Lola Montès ou bien Typhon sur Nagasaki…) et le réalisateur lui-même ; un film souvent drôle (ces scènes de rêves machiavéliques et cartoonesques sont particulièrement réussies, de même que de petits effets spéciaux comme cette éruption de bouteille de lait rigolote comme tout, le top étant atteint clairement avec une bagarre mixte pour le moins atypique et burlesque, 100% parité dans la folie furieuse !) et rythmé, merci une fois de plus à l’inusable Paul Misraki (plus de cent musiques de films sur son curriculum vitae, pas mal non ?!) pour sa participation à la bande originale contenant aussi deux chansons composées et interprétées par Paul Anka. Le générique inaugural défile du pick-up à la piste de danse pour finir au violon, si ça ce n’est pas donner une note musicale à l’ensemble hein !?
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