Chroniques DVD
09
Nov
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : maison hantée

Scénar : Nell se fait virer de chez elle par les fumiers de sa famille qui n'ont pourtant pas levé le petit doigt pendant qu'elle gérait sa vieille mère qui tambourinait les murs avec sa canne pour l'appeler, un truc qui arrive souvent dans la vraie vie… Sans une thune, elle accepte d'être cobaye pour des études sur le sommeil mais en fait surtout sur la peur, qui auront lieu sous l’autorité du docteur David Marrow et dans une grande baraque à l’aspect étrangement menaçant bien qu’elle la trouve magnifique… Tout semble néanmoins réuni pour faire flipper puisqu’elle rencontre l’acariâtre madame Dudley à son arrivée, celle-ci avertit de l'isolation totale de la baraque dès la fin de son service. Cette baraque construite par un richissime patron qui s'est comme les autres rempli les poches grâce à « ses » ouvriers et aurait poussé sa femme au suicide après plusieurs enfants morts-nés … Le climat se réchauffe à l’arrivée de Theo, extravertie et fantasque, sexuellement libérée, autant dire aux antipodes de Nell. Marrow, son adjointe et un autre se joignent à la troupe et crac, des phénomènes paranormaux commencent à se succéder, visant particulièrement Eleanor

Trente-trois ans après la sortie du classique de Robert Wise La Maison du Diable (1963) lui-même adaptation d'un livre (The Haunting of Hill House de Shirley Jackson, publié en 1959), le remake Hantise a lui aussi une héroïne de pierre : quelle bâtisse formidable que ce Harlaxton Manor, juste dingue avec son manège, sa galerie des glaces et sa salle de danse intégrées ! Lili Taylor (apparue dans Né un 4 juillet, Arizona Dream, Short Cuts, Prêt-à-porter…), Catherine Zeta-Jones (fantastiquement belle, Sheherazade, fille de Zorro crève systématiquement l’écran et apporte la touche sexy), Liam Neeson (Darkman, Oskar Schindler, Rob Roy, Michael Collins, quel homme au pluriel !) et le souvent agaçant Owen Wilson (vu dans Disjoncté, Anaconda, le prédateur ou Armageddon…) forment une équipe très similaire à l’originale, les techniciens ont aussi fait ici un énorme boulot de décoration (quelques sculptures sublimes vert-de-gris / bronze à noter), un joli travail de photos, d’effets spéciaux et de sound-design (sinistre avec ces grognements, les voix déformées…) mais dites, c’est quoi cette musique pourrie à la fin, du genre cirque, hein ?

Bonus : « Les Coulisses du tournage » (documentaire présenté par Zeta-Jones, 27’), deux bandes-annonces et un hommage des productrices à leur père producteur de science-fiction dans les Fifties.

 

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