Chroniques DVD
29
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : l’homme qui tombe à plat

Scénar : les deux compères Max Donigan et Leo Porter sont poursuivis par des buggies dans le désert, les grenades volent et leur voiture finit par se crasher au beau milieu d'une oasis : les voilà ligotés au sol comme punition d'avoir défiguré un mystérieux chinois qui vient se moquer d’eux une dernière fois… Sauf qu’ils réussissent une fois de plus à se libérer et à rentrer au pays. Plus tard, Leo en a marre, veut quitter Max et arrêter les frais après des dizaines de « coups » dont très peu leur ont rapporté quelque chose. Bien sûr, c’est le moment où une jeune fille vaguement médium surgit : elle a récupéré une vieille carte qui mènerait vers un gros magot d’or près de la frontière mexicaine et cherche des gros bras pour l'accompagner puis partager. Mais au moment où elle doit leur montrer cette carte, ils sont pris à partie, ça promet… Une fois sur le site, ils sont encore attaqués par des guerriers étrangement costumés… Dites les gars, ça sentirait pas encore le guêpier là ?

À l'image des italiens, les israéliens du Cannon Group Yoram Globus et Menahem Golan sont toujours prêts à plagier le dernier succès à la mode. Si cartonnent sur grand écran Indiana Jones et autres films d'aventure du même genre (citons À la poursuite du diamant vert, Allan Quatermain et les mines du roi Salomon, Le Diamant du Nil ou, dans un registre encore plus grand public, Les Goonies…), nos producteurs font leur petit essai avec une version orientée action et buddy movie avec leur star maison Chuck Norris à qui l’on colle pour partenaire Louis Gossett Jr. A la barre du projet, John Lee Thompson, justement réalisateur de Allan Quatermain et les mines du roi Salomon, continue sur la même lignée de comédie d’aventure, on y ajoutera pour l’occasion les poings velus mais aussi les pieds que Chuck est toujours aussi doué pour mettre « dans la gueule » comme il le dit lui-même si bien. Le langage (original ou doublé) est justement bien gras, contrairement aux autres films du même type.

Aux dons faramineux des acteurs du duo principal, on doit ajouter une technique sûre du déguisement (en curé c'est quand même le top, même si le cigare continuellement vissé au bec de Chuck semble visiblement être ZE accessoire indispensable pour incarner un aventurier viril), autant que celle de cette Choupette customisée façon militaire tout à fait charmante. Les points forts, puisqu’il y en a miraculeusement dans le petit panier de l’observateur : le nectar Perrier, visiblement sponsor du film, et surtout la présence à l’affiche du fou furieux notoire Sonny Landham (Les Guerriers de la nuit, Sans retour, Poltergeist, 48 heures, Predator, quel curriculum hein ?!). Par rapport à l’aspect global du truc, on est quand même très loin d’une réussite, trop de comédie tue la comédie et comme en plus ça ne vole pas haut, on s'ennuie parfois ferme. Certains ne sont pas faits pour quitter leurs rangers ou leurs baskets de savateurs (on a déjà compris que le film d’horreur c’était non, même score ici, désolé Chuck).

La phrase du film : Chuck, posant son chewing-gum dans la main de son acolyte : « garde-moi ça ! »

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