Chroniques DVD
20
Jan
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : Redemption film

Scénar : le jeune chien fou Kurt Ewans (si, si, c’est écrit comme ça, tss) fait irruption dans la vie de la magnifique Penelope et de son père qui l’emmènent au bureau du Télégraphe où il s'évanouit juste après avoir envoyé son message. Le père et la fille le ramènent chez eux malgré une religion familiale quaker qui leur interdit les armes. Ils entreprennent de le soigner malgré les conseils de certains de rester éloignés de ce type qui ne veut bien se calmer que lorsqu'on lui remet son revolver dans la main… Traité comme un coq en pâte par les Quakers qui se présentent comme les amis de tous (ce qui ne manque pas de faire sourire notre cowboy), couvé des yeux par Penelope ravie d'apprendre qu'il n'a pas de femme, des problèmes s’annoncent quand même pour Queurt (pourquoi pas ?) : quatre types patibulaires ont récupéré les sacoches de son cheval et veulent lui rendre en personne, un caïd local coupe l'eau aux quakers qui n’ont comme réponse que la prière, un marshall le suit de près, persuadé qu’il se trahira… Sa nature criminelle reprendra-t-elle le dessus ?

Produit par John Wayne lui-même, L’Ange et le mal (ou L’Ange et le mauvais garçon stupréfères) fait, malgré sa forme de western à bandits, la part belle au message chrétien, les bons sentiments sont évidemment au programme ainsi que la tête de grand benêt habituelle d'un des acteurs les plus populaires d'un pays qui lui ressemblait trait pour trait quand celui-ci s’arme du Gros Livre, une allusion est même clairement faite comme quoi on pourrait lire la Bible comme ZE livre d'aventures. Pas chère la propagande, pas vrai ?

Et v’là-t-y-pas que l’bonhomme commence à agir comme un redresseur de torts sans même utiliser son arme, il n’en revient peut-être pas lui-même. Bon après attention, tout ce prêchi-prêcha (et cette scène très bavarde absolument pas crédible et presque gênante où Kœhrt - non plus ? - parle en dormant et raconte sa vie !) n’empêche pas le western hein, la bonne grosse bagarre de saloon est au programme et même une jolie cascade de chariot qui tombe d'une falaise ‘ach’ment bien foutue, surtout pour le premier film d’une réalisateur (principalement scénariste depuis une douzaine d'années) qui n’en tournera que deux, le dernier étant le chouette Les Géants du cirque (1957) !

Bonus : diaporama des films de la même collection et encore une fois le pseudocumentaire au sujet du making-of de la restauration, ici sûrement mensonger vu la qualité générale de l'image (le film est même en relatif mauvais état, l’image est pour le moins sombre) pour une édition soi-disant encore prestige (avec une jaquette moyenne et un menu minimaliste du DVD, pour ne pas dire tout à fait laid, un sous-titrage parfois décalé qui ne manque parfois pas de fautes, une vraie gangrène pour les films en général quand il s'agit d'utiliser un bon français, voire un bon anglais…

Quand on tient à montrer l’importance du support physique de l’Art en période de crise cruciale, on le soigne. Pour une poignée de films, on le ferait même pour vous…

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