Chroniques DVD
19
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : l’enfer révélé

Scénar : « ce que vous prenez pour le Mal n'est que son ombre. Le Mal a un visage et ce visage est sous vos yeux ». En 2127 dans l'espace, sur la station Minos, quelqu’un tripote la désormais célèbre boîte à blèmes. Malgré l'usage de robots, Pinhead apparaît à l' « ouvreur ». Celui-ci, relevé de ses fonctions à cause de son attitude bizarre, ne fait plus son boulot, étudie l’histoire ancienne et recommande aux nouveaux arrivants de se tailler rapido car il semble convaincu que c'est lui qui doit terminer le combat contre l'enfer. Il leur raconte l'histoire de la boîte, sa fabrication en France, ses méfaits… Vous vous en doutez, bien sûr, on ne crut pas le fabricant de la boîte en son temps quand il raconta, en témoin de ce dont elle est capable, ses sanglants forfaits. De plus, sa famille fut désormais maudite, jusqu'à l'arrivée de ce lointain descendant.

 

Autre version eue entre les mains

Le titre de ce petit quatrième sonne assez logique du coup et si les précédents épisodes 1 donnaient quelques indications au sujet du passé de Pinhead, tout est ici révélé au sujet de la boîte… Le Mal à travers les âges, des premières expériences du magicien noir Delisle à l'ouverture de la porte de la dimension et la convocation du démon… La narration est peut-être un peu confuse au départ mais l’imagerie et l’ambiance sont toujours aussi glauques et morbides, sulfureuses à souhait, avec même de petites pointes de gore toujours raffiné (ah cette façon de rendre des jumeaux vraiment inséparables par Pinhead c'est un tantinet radical et tellement beau !).

On repère beaucoup d'acteurs connus là-dedans, surtout pour leur carrière à la téloche mais pas seulement (l’interprète du personnage particulièrement destructeur d'Angélique, Valentina Vargas, était aussi à l’affiche du Nom de la rose et du Grand bleu, Courtland Mead est l’horrible môme du Shining de Stephen King et n’oublions bien sûr pas Doug Bradley, éternel Pinhead et collaborateur de longue haleine de l’écrivain Clive Barker), dommage qu’ils parlent tout de même beaucoup au lieu de pisser le sang car du coup on pourra parfois trouver le temps long avant les trente dernières minutes, bien plus toniques. Au passage, on regrettera aussi une fin abrupte après 1h16 (et pas 1h30 comme annoncé !).

Bonus : que dalle !

1 voir Hellraiser : Le Pacte de Clive Barker (avec Andrew Robinson, Clare Higgins…) 1987, Hellraiser II - Les Écorchés de Tony Randel (avec Clare Higgins, Ashley Laurence…) 1988 et Hellraiser III de Anthony Hickox (avec Kevin Bernhardt, Lawrence Mortorff…) 1992 .

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