Chroniques DVD
01
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : space opera all’italiana


Scénar : y a pas, c’est cool d’être scientifiques sur un sublime littoral rocheux, qui plus est ensoleillé. Pourtant, le couple se fait visiblement un peu chier… Heureusement, c’est le dernier jour avant la mutation et le mariage, observer les météorites, ça va bien un moment. Mais Mme Collins, sûrement une cousine de Philipulus le prophète, sent quelque chose d’étrange dans l’air, une menace, sûrement celle de cette météorite qui se précipite vers la Terre. Mais alors que l’illustre professeur Benson assure que l’aérolithe passera loin, l’armée entreprend, dans un élan de réflexion toute personnelle, de le détruire. Pendant ce temps, la population panique et elle n’a pas tort, car il se trouve que la météorite n’est pas venue seule, les soucoupes déboulent itou ! Pas d’inquiétude : « même si la planète est détruite, la stupidité humaine peut lui survivre » ! Ouf…

Deuxième film et deuxième aussi de SF de Margheriti, diffusé très tard en France, La Planète des hommes perdus figure un Claude Rains excellent en savant quasi misanthrope, Umberto Orsini (qui fait parfois penser à James Franciscus), Bill Carter, Maya BrentGiuliano Gemma fait même sa petit apparition, n’oublions pas le chien, qui s’appelle Gédéon, ni Mario Migliardi qui signe la musique (très perchée) du film…

Le scénario est parfois un peu confus mais on se régale de voir évoluer tous ces personnages dans de (très) beaux décors kitsch trop mignons (quelles couleurs !), et de fort jolis vaisseaux qui effectuent des manœuvres spatiales hyper chouettes ou envoient des rayons laser cartoonesques à souhait, les effets de l’espace sur les astronautes, qui portent des combinaisons entre Kinder, Lego et Playmo, sont pas contre super PAS crédibles mais si drôles que l’on pardonne tout, l’ingéniosité matérielle déployée ici est tellement plus plaisante que les manipulations numériques actuelles ! Et puis, pour rajouter un peu de véracité on recourt aussi sans problème aux images de cataclysmes (raz-de-marée, éruption, orage…). La débrouille, y a que ça de « vrai » !

Bonus : bandes annonces, diaporama et doc (27’) avec Alain Petit qui revient sur Antonio Margheriti (un peu) et la SF italienne (bien plus)

Pour en savoir plus : http://www.artusfilms.com/la-planete-des-hommes-perdus

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