Chroniques concerts
24
Mai
2010

Il ne m’est jamais venu à l’idée de démonter le moteur d’une bagnole ni de me lancer dans l’élevage des zèbres.

Pourquoi ? Ce n’est tout simplement pas ma branche, mon truc, mon taf. Pourquoi des gens s’évertuent-ils donc à croire que n’importe qui peut organiser un concert hmm ? Peut-être ce côté ludique et sympa qui permet à Tante Josette de tenir la caisse et le cousin Hubert de servir les Coca presque frais ? On ne m’enlèvera pas de l’esprit que pris à la légère, un évènement musical se révèle franchement pourrave le soir venu. Sans parler de l’évidente déconvenue des groupes invités. Série d’exemples avant de rentrer dans le vif du sujet : promo / affichage à la limite du néant, buvette à sec au bout de quarante-deux minutes chrono et autres techniciens dépourvus de clés quand le courant saute (si si...). L’expression « ça la fout mal » est de rigueur, nous sommes quarante-deux, oui j’aime ce chiffre aujourd’hui, et beaucoup à le penser.

 

Passons rapidement sur Jerry Bur et son groupe qui composé de bons zicos se montrera malgré tout un peu mou de la gâchette et longuet (la faute à la coupure ?), ce côté pop US m’empêchant totalement de rentrer dans le délire, même le genre Hendrix / Clapton redondant me fera paraître le temps un peu moins long. Ah, et le monsieur le dit, voire le répète, ce sont des compos, SES compos.

 

Piers commence à avoir son public, dommage qu’il ne soit pas venu, peut-être l’aurait-il fait s’il avait su. Trois guitares, trois parties : une bien rock plombé, une blues roots et une plus folk, le tout méritant plus d’applaudissements que ceux de quarante-deux paires de mains moites (car quelle chaleur !). Avoir placé ce set entre les deux formations (Piers est seul sur scène) peut paraître périlleux pour l’ambiance qui aurait pu virer sieste mais non il réussit même à réanimer certains mais le voilà déjà annoncer le prochain groupe... Après un Let there be rock inattendu et gorgé de feeling !

 

Gros succès de l’Affaire Géante de la magnifique Emer qui délivre un show de rock / rockab’ solide basé en grande partie sur le duo qu’elle forme avec son excentrique contrebassiste qui partage le chant avec elle. Quelle voix d’ailleurs !!! Au programme les reprises de Cash, Perkins and ze likes font mouche et le public en redemande, il en aura donc une part de plus avant que la salle ne se vide, non, ce n’était pas déjà fait.

 

La prochaine fois, on fait ça bien ?

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