« - Docteur, j'ai la santé qui part en lambeaux qu'est-ce que vous me conseillez ?
- vous n'avez qu'à prendre cette boîte de cachets XYZ…
- [voix venue des enfers :] nan vas-y ferme ta gueule, fais péter un concert des VARUKERS juste à côté de la maison et tout ira pour le mieux.
En arrivant tu trouveras les copains des VIEILLES PUTES déchaînés à faire parler la poudre avec leur punk rock trash / crado / déglingo / sans culotte mais avec - entre autres - des couilles tout de même, un truc qui rentre dedans et qui n'oublie pas d'être musical tout en faisant appel aux plus bas instincts qui se manifesteront immédiatement, d'où une transformation de quelques antiques piliers en vieilles brutes s'accordant à se casser cervicales et membres juste pour le plaisir de rappeler au groupe qu'il sera toujours le bienvenu dans leurs soirées, il en est même un des arguments, gloire lui en soit rendue !
Les copains d'ALL BORDERS KILL seront bien sûr tout autant désireux de mettre le feu et nous de le recevoir une fois de plus sur le coin de la tronche, le punk thrash des montpelliérains ne fera pas non plus de quartier, ce sera même beau de voir que certains se bougeront le cul au rythme ébouriffant de la machine de guerre made in KJBi en gigotant comme pendant une bonne vieille crise façon Saint-Guy. Le ton sera peut-être un peu plus métallique qu'à l'accoutumée, peut-être même de plus en plus, et on ne pourra qu’applaudir cet état de fait.
Comme dans un rêve, on finira ensuite avec du costaud pour bien enfoncer le clou dans l’humeur morbide. Le passage de Rat derrière le micro de DISCHARGE aura fait oublier à certains sa position de leader et fondateur du groupe anglais VARUKERS, pourvoyeur d'un punk crust à tendance D-beat absolument dévastateur, et même si on ne sera pas beaucoup à rendre hommage à ce pilier de la scène, bordel mais quel bonheur ce sera d'assister à une prestation où l'échange sera à ce point palpable entre public et groupe, pas de barrière (c’est bien connu, toutes les barrières tuent) et un plaisir d'être ensemble pas artificiel pour un sou.
Les amoureux de la castagne seront au rendez-vous, les autres seront chez eux mollement affalés dans un canapé en essayant d'atteindre la maison de retraite le plus calmement possible. Bon courage à vous, ici on foncera droit dans le tas, tant pis pour virages et les lendemains qui déchantent.
Normalement, ça ira mieux pour quelques heures. Si ça ne passe pas, on ne peut rien faire pour vous. Ah, et au passage la posologie est simple : TOUT À FOND !! »
[Spéciale Ged-y-casse, heavy-demment, à Svenja et Thierry à qui l'auteur de ces lignes tient à dire qu'un jogging ne vaudra jamais un bon pogo pour de belles cicatrices.]
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