
![]() |
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Quand certains devaient forcément et fiévreusement se demander comment faire mieux que leur précédent disque,
LED ZEPPELIN auraient juste pu s’interroger sur le fait qu’aller plus haut (aller plus haaaaaauuuut) risquait de les condamner à faire éclater le ballon et chuter comme d’hirsutes Icare alors au firmament du rock’n’roll.
Non parce qu’avec une sélection de titres pareils (les singles Rock’n’roll, tiens donc, et Black dog, Misty mountain hop, les plus virulents, l’hybride extraterrestre Four sticks, en passant par les merveilles tenant plus de la musique folk que du heavy blues comme The Battle of Evermore, l’hymne Starway to heaven et Going to California, sans oublier la magnifique folkisation d’un blues, reprise de Memphis Minnie, When the levee breaks), on ne trouve absolument rien mais alors RIEN à redire.
Les types sont tellement loin des réalités terrestres qu’ils ne mentionnent nulle part sur une pochette pour le moins énigmatique ni le nom du groupe ni un seul titre. Un sacré courage commercial qui ne mettra pas le dirigeable en danger puisque ce « petit » quatrième est un énième carton intersidéral, mais est-il Dieu possible de voir l’ascension continuer, encore et encore, avec une telle facilité apparente ?
En plus de la divine musique, on applaudira aussi l’emballage, une fois de plus soigné sur cette pochette ouvrante de classe absolue.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.