Jackie Brown de Quentin Tarantino (Avec Pam Greer, Samuel L. Jackson...) 1997

Genre: Tarentino cool

Scénar: Jackie Brown (Pam Greer après Mars Attacks et Los Angeles 2013) met du beurre dans ses épinards d'hôtesse de l'air fatiguée en passant du cash pour Ordell le marchand d'armes mais se fait pincer par les poulets et se voit obligée de collaborer sauf que... Elle va tenter de gruger tout le monde en montant un plan risqué.

Après les cartons intersidéraux de Reservoir dogs et Pulp fiction, sans compter ceux dont il n'est que scénariste, Tarantino is back avec un autre gros morceau, on ramène la grosse artillerie pour un film basé sur une histoire signée Elmore Léonard (3H10 pour Yuma, Get Shorty...) et ornée d'une B. O. terriblement soul sans oublier un casting assez dingue : Mickael Keaton (Beetle Juice / Batman) en flic un peu neuneu, Bridget Fonda (Evil dead 3 - L'Armée des ténèbres, Le Parrain III) mignonne en allumeuse légèrement nympho avec short en jeans et grosse tendance à la fumée, Samuel L. Jackson, acteur fétiche de Tarantino en marchand d'armes décontracté aux cheveux lisses et longs, sans scrupules et machiavélique mais aussi Robert De Niro, braqueur minable tout juste sorti de tôle, totalement à la masse mais suffisamment agile pour garder les yeux sur une meuf en fumant lui aussi tout ce qui bouge avec un bang qui lui donne l'air encore plus ridicule, on finit avec le méconnu Robert Forster, spécialiste du bis, voire du Z jouant un prêteur sur gages au charme vieillissant et le fantasque Chris Tucker affublé d'une voix de corneille.

L'Amérique tarée des flingues tous azimuts est en scène dans un long-métrage moins choc et brutal que les deux premiers, moins violent, qui expose un hommage à la Blaxploitation et à la duette Stax / Motown, un bon thriller qui fait monter la tension jusqu'au bout malgré une longueur inhabituelle de deux heures trente, un peu lent mais tout aussi fort : Tarantino c'est beau, c'est kitsch-assumé, y a de la cassette et du trente-trois-tours, des coups de pétards et des coups tordus, des personnages terrib' servis pas un scénario palpitant, un autre GRAND film. 

Bonus: filmos, bandes-annonces, interview de Kouaintine ultra-consensuelle, très youèsséï quoi.

Tu le veux ? Ged le vend