Chroniques DVD
25
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Hourra, le fameux concert triomphal à Long Beach est enfin réédité avec un son et une image en adéquation avec la grandeur du groupe à l'époque.

IRON MAIDEN est absolument impérial pendant ces quatre-vingt-dix minutes que l'on aurait bien partagées avec le public subjugué en ce mois de mars 1985 par ce World slavery tour énorme incluant, forcément, un décor pharaonique. Et ça fait super plaisir de retrouver en bonus des choses qu'on ne pouvait trouver à l'époque qu’en cassette ou sur des pirates de la pire espèce :

Behind the Iron curtain (août 1984, 57’) montre la Pologne que pas grand monde ne voulait / pouvait aller saluer à coups de décibels à l’époque du Rideau de fer auquel le titre fait allusion, on imagine avec peine le bonheur de ces fans de rock polonais et hongrois qui se précipitent à la rencontre des britanniques. Ce doc est servi avec les inclusions des images de la bataille d'Angleterre et le discours de Churchill, une séquence bourrés dans un mariage impayable, un match de foot et un son relativement aigrelet, la télé à fond n’apprécie pas.

Viennent ensuite les cinquante minutes du Rock in Rio de janvier 1985 devant une immense foule (plus de 300000 personnes pour son premier concert en Amérique du Sud, et sur invitation de Sa majesté QUEEN, quand même !), peut-être la plus grande jamais réunie pour un concert de rock (avec inclus ce solo assez incompréhensible de Dave Murray et une guitare heurtant en pleine tronche un Bruce Dickinson qui continue à chanter malgré le choc…qu’il s’est peut-être bien infligé tout seul !).

Ello’ Texas (juillet 1983, 15’) montre les coulisses du spectacle, la visite de Fort Alamo où Dickinson fait comme d'habitude le malin avec un sombrero et des lunettes géantes tout à fait grotesques (c’est assez drôle de voir Steve Harris aborder le sujet des vêtements dits ridicules du punk quand on fait un peu attention à celles adoptées par IRON MAIDEN sur scène) et les clips fabuleux de Aces high et 2 minutes to midnight.

On a même droit, comme sur The Early days, à une monstrueuse galerie (contenant aussi la liste détaillée du matos de la tournée, tout, tout, tout, vous saurez tout…) mais aussi au plus important, la suite de l’histoire du groupe, en tout cas celle de l’époque 1984-1985 : tout le groupe et l'équipe technique du groupe reviennent sur les enchaînements monstrueux entre les disques et les tournées qui ont eu lieu entre 1980 et 1985, mais aussi sur l'enregistrement de Powerslave qui a eu lieu aux Bahamas ou encore la technique selon laquelle un batteur peut profiter d'un morceau long pour piquer une tête dans la piscine et revenir sur scène inopinément.

Pour finir on trouve aussi dans la boîte un livret qui parle de l'origine des différents enregistrements et donne quelques informations supplémentaires pour les curieux, ainsi qu'un joli collage de photos pour ceux qui auraient des problèmes avec l'alphabet. En parlant d'alphabet, c'est toujours triste de constater que les sous-titres ne sont pas relus au prix où l'on doit acheter toutes ces sorties dont MAIDEN est le spécialiste. Un peu de soin BORDEL !

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

rock progressif français ange CD
autopsy american doom death metal vinyle